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Ce jeudi 16 janvier, à 8h30, la CGT, FO et l’Union syndicale Solidaires s’étaient réunis devant les locaux des Finances publiques, au Puy-en-Velay. La raison ? L’annonce de la suppression de onze postes en Haute-Loire.
2002 suppressions au niveau national
Pour Jean-Pierre Coffy du FO DGFIP, « les services des Finances publiques sont saignés à blanc depuis dix ans ». Au total, le responsable syndical avance la suppression de 29 000 emplois sur la période à l’échelle nationale, pour 100 suppressions à l’échelle départementale. « Quel que soit le service touché, quel que soit le corps d’appartenance visé, ces suppressions sont inacceptables ! Ce sont onze suppressions de trop ! » Ce vaste plan de rentre dans un plan national encore plus vaste de suppression d’emplois : du fait de la Modernisation de l’Action Publique - comprendre une réforme de l'État via la baisse des dépenses publiques -, ce sont 2002 suppressions qui sont annoncées au niveau du pays.
En France, 20 employés se seraient suicidés en 2013
« La Direction Générale développe une démarche stratégique qui se fixe une vaste restructuration des trésoreries et services chargés de l’impôt qui ne sera connue… qu’au lendemain des élections municipales de mars 2014 », précise Alain Coffy. Les syndicats parlent d’une voix commune : ils sont révoltés par l’accroissement de la charge de travail du personnel des Finances Publiques de Haute-Loire du fait de la baisse permanente des effectif. « Outre ces suppressions d’emplois, le personnel de la DGFIP subit dans sa très grande majorité une perte de pouvoir d’achat conséquente. Depuis 4 ans, la valeur du point d’indice est gelée », explique George Trescarte de la CGT. Selon ses dires, l’année dernière, en France, 20 employés se seraient suicidés.
Les manifestants ont ensuite « envahi » les locaux de la DGFIP. « Une action forte, pour George Trescarte, la première d’une longue série. » Un appel à la grève nationale a été lancé pour le 20 mars prochain.
A.L.
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