Issoire : deux opérations de réhabilitation immobilière pour redynamiser le centre-ville

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Les contrôles ont démarré dans les commerces de distribution alimentaire et les procès verbaux tombent suite à des "erreurs" d'étiquetage et d'affichage concernant notamment les prix, et l'origine des produits.
Durant leur mouvement, les agriculteurs en colère ont soulevé une problématique concernant l'origine des produits alimentaires vendus dans les commerces. En réponse à cela, les contrôles ont été renforcés partout en France.
Dans le Puy de Dôme, les agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ont été mobilisés, à la demande de la préfecture et plus haut, du ministère de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle, "afin de s’assurer que l’origine des produits alimentaires annoncée par les professionnels concorde avec l’origine effective des produits."
Depuis le début d'année, 29 établissements ont été visités, et voici le bilan de ces contrôles :
La « francisation » des produits
Voilà une charmante pratique qui consiste à présenter et donc à vendre des produits étrangers en les étiquetant avec la mention "Origine France". Une belle entourloupe qui grignote des parts de marché aux produits réellement locaux et qui trompe le consommateur.
Des contrôles d’origine des fruits et légumes et de la viande ont ainsi été réalisés dans des grandes surfaces de différentes enseignes et des points de vente spécialisés.
La différence entre prix affiché et prix payé
Autre moyen de feindre le consommateur non attentif, consiste à afficher un prix dans le rayon, correspondant au produit, et en faire payer un autre en caisse. Quand le caddie est plein, il est possible que cela passe inaperçu !
Le contrôle de cette technique d'affichage douteuse a été réalisé par les agents de la DDPP qui ont dressé 3 procès-verbaux dans le Puy de Dôme.
Deux ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende
Les professionnels qui ne respectent pas la réglementation en matière d’information sur l’origine des produits (article L. 121-2 du code de la consommation : pratique commerciale trompeuse) s’exposent à des sanctions pénales délictuelles encourant deux ans d’emprisonnement et 300 000 € d’amende (article L. 132-2 du même code). Cette amende est multipliée par cinq pour les personnes morales.
Le préfet du Puy-de-Dôme précise que "les opérations de contrôle se poursuivront tout au long de l’année, pour atteindre l’objectif de 125 contrôles fixé par le Gouvernement."
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