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La collectivité départementale a fait le constat de son empreinte carbone. Si le chiffre de 23 000 tonnes de C0² (quantité de dioxyde de carbone) est difficile à interpréter, l’institution a pris conscience de son ampleur. Pléthore de dispositions ont alors été mises en place pour sauvegarder un tant soit peu la planète.
En 2021, le Département de la Haute-Loire a réalisé son Bilan Carbone de Gaz à Effet de Serres (BEGES) pour quantifier ses émissions toxiques. L’énergie des véhicules de son parc, les matières des enrobés pour les routes, les serveurs d’ordinateurs, les achats divers et variés mais aussi les déperditions de chaleur au sein des collèges ou des structures appartenant au Conseil départemental...Tout a, semble-t-il, été analysé le plus finement possible pour établir le rapport le plus juste.
En 2022, un Plan de Transition indexé sur ce rapport de 2021 a ainsi été pensé pour définir les actions à mettre en œuvre. Cette année 2023 sera consacrée à la réalisation de toutes ces opérations et changements pour faire chuter ces 23 000 tonnes de CO² et atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Les routes du département, source énorme de pollution
Au vu du graphique partagé par la collectivité portant sur l’année 2019, ce sont les matériaux pour les routes qui génèrent le plus d’émissions de gaz à effet de serre. 28 % soit 6 400 tonnes de CO² ont ainsi été produites.
Les achats pour la restauration collective (10%), les déplacements par les agents du Département (10%), la consommation d’énergie notamment en gaz et en fioul (9%) ou encore les trajets entre le domicile des employés et leur lieu de travail (7 % des émissions) contribuent en majorité à cette pollution.
Un date center en commun au Puy pour confiner chaleur et énergie
Les solutions envisagées par la collectivité sont de plusieurs ordres. Parmi les très nombreuses résolutions il y a le financement de chaudières bois ou encore l’accompagnement financier des projets privés de méthanisation agricole. La rénovation énergétique des bâtiments et une campagne de sensibilisation des collégiens aux économies d’énergie sont aussi au programme. Pour les serveurs informatiques, source autant énergivore que productrice de chaleur, la construction d’un data center de colocation au Puy est à l’étude.
Plus aucun véhicule thermique dans 12 ans
Au sujet du parc des véhicules du Conseil départemental, l’objectif est d’arriver à la fin des voitures thermiques en 2035. En parallèle, le Département compte déployer un important réseau de bornes de recharge des véhicules électriques sur le territoire.
Pour les routes, les agents vont en priorité utiliser de l’enrobé tiède à 130 degrés ou froid. Sur la question du covoiturage, 69 agents de la collectivité se sont déjà inscrits sur la plateforme de co-voiturage Mov’Ici. Enfin, près de 100 000 kilomètres ont été parcourus par les 11 véhicules électriques du parc en 2022.
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5 commentaires
Ce beau programme ,bien utile, est-il en accord avec la mise en place d'une déviation du type autoroute au Pertuis ?
Quant à la voiture électrique vue comme écologique les analyses montrent qu'il s'agit d'une pure illusion .
Il y a quelques jours sur une radio périphérique le ministre de l'industrie interwievé par une journaliste "Matinale " que pensez vous Mr le ministre: de ces chaines de magasins qui ferment et laissent moult personnes au tapis "Vous savez nous allons décarbonner pour creer des emplois"???? Tiens !! mais Mr le Ministre et les industries que vous deviez ramener en Françe??? nous cherchons des industries Décarbonner?? Ah! Bon !Ma
Etudier le bilan carbone c'est bien, mais les véhicules électriques coûtent très chers et seules les collectivités peuvent s'équiper en parc tout électrique. On pourrait également se pencher sur les dépenses hors normes du département (panneaux des routes passés de 80 à 90 kms heures) : le coût a-t-il été chiffré ? Les déplacements des salariés (10 %) mais c'est juste énorme, les voitures de fonction, celle avec chauffeur, que d'économie pour la collectivité. Ces questions là ne sont jamais abordées.
Cela interpelle sur les politiques menées depuis des années du tout routier et du tout numérique !!!
Nous en touchons aujourd’hui les limites avec des excès :
- comme le zéro papier,
- ou encore des combats d’arrière garde pour conserver sur les routes départementales les 90 km/h au lieu des 80 pour gagner quelques minutes de parcours !!!
Faire disparaître les véhicules thermiques pour les remplacer par des véhicules électriques comme solution au problème, laisse pantois pour régler notre empreinte carbone, l’avenir évaluera nos choix politiques souvent très courtermistes pour ne pas dire populistes !!!
ensuite le département paiera pour payer des centres de stockage/dépollution des batteries.
c'est investir sur le long terme.