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Dans le cadre de la mobilisation nationale organisée ce vendredi 26 septembre, les représentants de la FDSEA et des JA de Haute-Loire ont publié un communiqué pour exprimer leurs préoccupations majeures pour le département.
En Haute-Loire, la FDSEA et les JA se joignent à l’appel national à travers un communiqué. Ils souhaitent attirer l’attention sur trois enjeux cruciaux qui pèsent lourdement sur l’avenir de l’agriculture locale.
Les zones vulnérables
Les syndicats regrettent la nouvelle cartographie proposée par la DREAL, qui inclut dix communes supplémentaires du département dans les zones dites vulnérables, soumises à des contraintes administratives et financières strictes. Ces mesures sont jugées « insupportables pour les exploitations » indiquent la FDSEA et les JA avant d'ajouter « nos exploitations ne doivent pas payer le prix de décisions technocratiques éloignées du terrain. »
Selon eux, ces obligations supplémentaires risquent de fragiliser davantage des structures agricoles, qui peinent déjà à maintenir leur activité face aux charges croissantes et à la complexité administrative.
« Nous ne voulons pas d’une agriculture low-cost qui sacrifie nos exploitations et nos territoires. »
Accords de la colère
Les syndicats dénoncent également une concurrence déloyale entre les produits français fortement réglementés et ceux importés du Mercosur, perçus comme une menace pour l'agriculture française. Les syndicats réclament « l’application stricte du principe de réciprocité : si nos agriculteurs doivent respecter des règles, les produits importés doivent en faire de même ». expliquent-ils.
Les syndicats s’insurgent contre ce déséquilibre qu’ils estiment inéquitable entre les produits importés et ceux issus de l’agriculture française, et tendent à valoriser les produits d'origine française. « Nous ne voulons pas d’une agriculture low-cost qui sacrifie nos exploitations et nos territoires » écrivent-ils dans leur communiqué.
« L’agriculture de Haute-Loire a besoin de soutien, pas de nouvelles contraintes. »
Loup : une protection qui progresse
Enfin, la gestion des attaques de loups reste un sujet brûlant pour les éleveurs. Si la FDSEA et les JA reconnaissent certaines avancées, notamment l’intervention de la BMI (brigade mobile d’intervention) et la simplification des tirs, ils estiment que la réglementation reste trop rigide pour être réellement efficace.
Ils demandent une gestion plus souple et adaptée, afin de protéger les élevages et maintenir la vie rurale. « L’agriculture de Haute-Loire a besoin de soutien, pas de nouvelles contraintes », concluent-ils dans leur communiqué.
Avec cette journée nationale de mobilisation, les syndicats agricoles veulent tirer la sonnette d’alarme. Face aux normes croissantes, à la pression économique et à l’insécurité grandissante dans les campagnes, ils appellent à des décisions concrètes pour préserver à la fois l’environnement et la compétitivité agricole.