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Le salon du Mieux-être, vitrine des médecines alternatives

lun 08/10/2018 - 02:54 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:54

En matière de médecines douces et de méthodes de soin alternatives, le salon du mieux-être est d’une richesse certaine. Réflexologie, luminothérapie, médecine symbolique, géobiologie…les disciplines aux noms déroutants ne manquent pas. A charge pour le visiteur de démêler la signification de chacun et d’évaluer les bienfaits qu’il peut en tirer.
Une médecine de l'âme Bien-être du corps n’étant pas dissociable de celui de l’esprit, l’un des stands abrite une médium. « Si vous prenez soin de votre âme, cela peut apporter des solutions », explique Nicole (seul le prénom est donné), voyante. Exerçant à Brioude et au Puy-en-Velay, elle assure être capable de communiquer avec l’esprit des personnes décédées, à partir d’un support (photo ou autre). « Ça ne marche pas à 100 %, prévient-elle toutefois. Comme pour d’autres professions, j’ai une marge d’erreur. Parfois, je n’arrive pas à voir. » Son don lui permettrait même de retrouver des personnes disparues : « Les gendarmes font appel à moi pour retrouver des corps de temps en temps. Mais ils évitent d’en parler. »
Recherche de l'équilibre Pour beaucoup d’exposants, le mot-clef semble être l’harmonie, qui se décline de diverses manières. Harmonie avec l’environnement d’abord, soit le principe à la base de la géobiologie, que pratique Carine Bernard. Architecte de profession installée à Vals près Le Puy, cette dernière intervient au niveau du lieu de vie ou de travail pour instaurer un équilibre. Cela passe par une réflexion sur les matériaux utilisés mais également par l’agencement des branchements électriques. « Je me suis tournée vers la géobiologie après m’être aperçue que j’étais électrosensible, se rappelle Carine Bernard. Je ne me sentais pas bien dans certains environnements, durant des visites de chantier par exemple, et cela pouvait créer des confusions mentales. »
Et également harmonie avec soi-même. Jocelyne Martel, sophrologue, apprend à ses patients à obtenir une meilleure conscience de leur corps. « Je suis notamment spécialisée dans le traitement des acouphènes. Il ne s’agit pas de le guérir, mais d’apprendre à mieux vivre avec. Pour cela, il y a un gros travail sur la respiration, afin de revenir sur des sensations positives. »
Un peu plus loin, Justine Pichon présente la kinésiologie : « Il s’agit d’une technique inspirée de la médecine chinoise qui consiste à équilibrer les énergies. Grâce à une légère pression sur l’avant-bras, j’établis un dialogue avec le corps du patient. Cela permet de décoder son subconscient et de trouver les blocages à l’origine de stress, d’insomnies, etc. »
Des soins complémentaires Non reconnues officiellement, les différentes techniques présentées au salon n’affichent pas clairement des ambitions thérapeutiques. « Il n’y a que les médecins qui parlent santé, explique Marilyne Chaurand, réflexologue. Nous essayons de rester à notre place : notre rôle n’est pas de soigner mais d’apprendre au corps à mieux se défendre. Je n’aime d’ailleurs pas le terme de « médecine alternative » car nous n’agissons pas en opposition à la médecine classique mais de manière complémentaire. » E.R.

Plus de 400 pratiques thérapeutiques sont recensées par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) dans la famille des médecines dites « alternatives », « complémentaires » ou « traditionnelles ». Un nombre qui ne cesse d’augmenter. L'Ordre des médecins précisent que les médecines alternatives et complémentaires "peuvent accompagner un traitement mais en aucun cas s’y substituer".
> Voir le dossier complet de l'Ordre national des médecins sur les
médecines alternatives et complémentaires

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