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Saint-Vidal : les plans 3D des futurs jardins dévoilés

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:49

En sommeil depuis des décennies, le château de Saint-Vidal, qui a été racheté en 2016 par un entrepreneur privé originaire du département, Vianney d'Alançon, s'apprête à renaître de ses cendres. Elle rouvrira ses portes au mois de juin 2018.
Vianney d'Alançon souhaite faire rimer transmission et émotion par la création d'une "scénographie inventive, qui sublime le décor naturel", en conjuguant arts du spectacle et technologie de pointe. Pour y parvenir, il compte s'appuyer sur un tryptique :
- le parcours de déambulation à travers quinze salles de la forteresse qui retrace l’histoire régionale depuis Vercingétorix jusqu’au XVIII ème siècle 
- Le spectacle nocturne, qui reprend l’histoire du Velay au XVI ème siècle, mêlant vidéoprojection, pyrotechnie et plus d’une centaine d’acteurs et figurants bénévoles
- La réhabilitation des jardins

Un retour de la couronne apaisée cinq cents ans après le siège mené à Saint Vidal
Ce vendredi 8 décembre,Vianney d'Alançon, pour qui ces jardins représentent "une magnifique occasion d’offrir un parfait écrin au bijou qu’est la forteresse de Saint Vidal", avait réuni les principaux acteurs du projet botanique.
On relevait la présence du Prince François d’Orléans, descendant direct d’Henri IV et de la famille royale française, petit-fils de Henri Comte de Paris et d'Isabelle d’Orléans-Bragance, princesse impériale du Brésil. Architecte paysagiste, il incarne un retour de la couronne apaisée cinq cents ans après le siège mené à Saint Vidal par les troupes et sur ordre du roi Henri IV. Maître d’œuvre sur le projet, il se charge également de la réalisation des plans 3D.

----D'autres entreprises locales mobilisées
Il est à noter que d’autres entreprises locales seront amenées à intervenir sur le projet notamment en ce qui concerne le bassin que l’on retrouvera dans le jardin d’eau. Les bénévoles de l’association trouvent également leur place au sein des jardins : ils seront amenés à participer activement aux plantations des petits sujets tels que les ifs, buissons, etc.-----Un paysagiste de Haute-Loire en charge de la réhabilitation
Jacques Blanc, paysagiste et chef de l’entreprise Jacques Blanc Espaces Verts implantée à Coubon depuis 30 ans, aura en charge la réhabilitation des jardins. Il a réalisé beaucoup de travaux similaires dans le département, notamment à Lavoûte-sur-Loire ou au lycée Simone Weil.
Il voit dans le projet des jardins "une magnifique réalisation et une très belle image de la région". Il s’occupe de l’ensemble de l’aspect budgétaire. Philippe de Saizieu, expert forestier et dessinateur de jardin, sera lui en charge de la structuration du jardin et des arbres qui le composent.

Un jardin à l'italienne, un jardin à la française et un jardin d'eau
Les jardins compteront trois espaces distincts répondant chacun à une thématique :
- Le jardin à l’italienne, au cœur de la terrasse sud, est une référence à la Renaissance, époque dans laquelle se situent les spectacles nocturnes. Elle fait aussi référence à l’inspiration du grand architecte italien Serlio qui laissa de nombreuses marques au sein de la forteresse.
- Le jardin à la française, situé à l’est de la forteresse, est un hommage à la culture française. D’inspiration médiévale, il sera en cohérence avec le style robuste de la forteresse. On retrouve sur ce jardin des lignes géométriques rondes et carrées.
- Le jardin d’eau, placé dans les anciennes douves, incarne un retour à l’utilisation originale de cet espace et fait appel à l’esprit des lieux. Il accueillera un bassin miroir dans lequel se reflètera le château ainsi que des espaces dédiés à la découverte botanique à destination des visiteurs.

Des plantes locales et historiques pour une expérience inédite en Auvergne
Ces jardins seront l’occasion de découvrir ou redécouvrir de nombreuses variétés de plantes locales et historiques et "offriront aux visiteurs une expérience ludique, visuelle et olfactive inédite en Auvergne", est-il décrit dans un communiqué de presse.
Ce projet s’inscrit dans une démarche de revalorisation et se tourne vers un tourisme vert, qui occupe aujourd’hui une place très importante dans le choix de destinations des visiteurs.

  • Pour aller plus loin sur le sujet : 

La rédaction de Zoomdici avait déjà énoncé les principales attractions. Le projet, qui bénéficiera de 300 000 euros de subventions de l'agglomération du Puy, avait suscité quelques interrogations et réserves de la part de l'opposition, mais il a bien été validé par la collectivité, alors que la Région débloquera 600 000 euros et le Département 300 000 euros, pour un total d'environ 1,2 million d'euros. 
À titre de comparaison, la subvention de l'agglo est étalée sur cinq ans, ce qui porte à 60 000 euros par an, quand le Roi de l’Oiseau par exemple se voit octroyer 95 000 euros de l'agglo par an.
Alors que nous faisions le point sur les dernièrs avancées du projet et des spectacles estivaux, qui débuteront en juin 2018, nous avons profité de notre rencontre avec Vianney d'Alençon début octobre pour l'interroger sur cette polémique. Vous trouvez ici sa réponse.