Zébus dans le nord de la Haute-Loire : le feuilleton continue

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:47

Ce n'est pas un poisson d'avril. Un groupe de zébus - bovidé originaire d'Asie et d'Afrique - se promène toujours aux confins de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme, sans que nul ne parvienne à les arrêter. La propriétaire officielle, une habitante de Dore-l’Eglise, dont le compagnon a été condamné pour mauvais traitements sur animaux, n’a pu récupérer ses bêtes. Celles-ci étant retournées à l'état sauvage, elles ont pris des habitudes nocturnes et ne se laissent plus approcher.
Problèmes de sécurité de de santé
Mais outre le potentiel de danger que représentent ces animaux à cornes pour les promeneurs, les éleveurs se sont inquiétés de voir divaguer sur leurs prairies des bêtes dont l’état sanitaire est inconnu, de surcroît pendant la période de chaleur des génisses.
La dernière extrémité
Le retour à l’état sauvage du troupeau ayant compromis toute tentative de capture, Christine Noton, mairesse de la Chapelle-Geneste, soucieuse de la sécurité de ses administrés et usagers de la nature, a demandé l’autorisation administrative pour procéder à l’abattage. "Mais les démarches ont pris du temps, il a fallu reformuler la demande à plusieurs reprises. Le temps que ça arrive, les zébus étaient repassés dans le Puy-de-Dôme", déclare-t-elle.
Et maintenant, des bébés zébus?
Les bovidés évoluaient ces derniers jours entre les communes de Saint-Alyre-d’Arlanc et Saint-Sauveur-la-Sagne (63). A la suite de l’arrêté d’euthanasie pris par la préfecture, il y en aurait eu trois d’abattus. Mais un petit né en liberté aurait été aperçu lors d’une battue… Entre le nord de la Haute-Loire et le sud du Puy-de-Dôme, le feuilleton de l’été continue.
N.S.

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