Une levée de 2,4 millions d'euros pour Mybus

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:57

Partant du constat que les zones sont desservies par des centaines de réseaux de transports différents ayant chacun leur propre système billettique, Frédéric Pacotte et Franck Raynaud ont lancé MyBus en 2016. Une solution « Made in Auvergne », qui a pour ambition de faciliter l’accès aux transports en commun.

La start-up ponote qui grimpe, step by step
D'abord initiée au Puy en 2015, l'application, qui donnait les horaires des bus, franchit un cap en permettant d'acheter et de composter ses tickets sur smartphone et de géolocaliser le bus le plus proche. Une innovation qui permet à la start-up ponote d'être primée au célébère salon CES de Las Vegas fin 2017.
En s'attaquant à l'agglo de Clermont (près de 300 000 habitants), la start-up vellave a de nouveau franchi un palier alors qu'elle était jusqu'alors "dimensionné sur des collectivités de 50 à 100 000 habitants", nous expliquait Frédéric Pacotte l'été dernier, avec la perspective de gagner le marché dans d'autres grandes collectivités... de quoi lever des recettes d'une toute autre nature. Pour l'instant, elle s'est fixée un plafond de 450 000 habitants.

Une levée de 2,4 millions d’euros
Pour accélérer son développement en France, la startup vient de clore un tour de table de 2,4 millions d’euros auprès du groupe EDF, à travers sa pépinière de startups EDF Pulse Croissance, de la Banque des Territoires (groupe CDC), du fonds auvergnat Jeremie Innovation 2 – conseillé par Sofimac -, du Crédit Agricole Loire Haute-Loire et de deux business angels. 
"Nous sommes heureux d’avoir réalisé cette première levée de fonds. Nous en sommes d’autant plus fiers que nos investisseurs sont aussi des partenaires stratégiques", se félicite Franck Raynaud. "En plus de l’apport de capitaux, les ancrages territoriaux d’EDF et de la Banque des Territoires vont être d’une grande aide pour poursuivre le déploiement de notre offre en France. Nous pensons que c’est là le secret d’une alliance fructueuse", poursuit-il.
Une certitude partagée par Michel Vanhaesbroucke, le directeur d’EDF Pulse Croissance, qui assure que "dès à présent, MyBus pourra s’appuyer sur l’ancrage territorial du groupe EDF pour poursuivre son développement".

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