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Tuto : le compostage pour les... novices
Il est l'heure de reprendre les bases, et puis, c'est devenu obligatoire en ce début 2024, alors on se lance... dans le compostage.
Cela paraît simple... et finalement, si ça l'était vraiment ? Et pour ceux qui ont encore des doutes, la peur de l'inconnu, pas le temps... nous vous proposons un petit tuto avec les conseils du Sictom Issoire Brioude.
Si certains ont déjà dans leur jardin leur copain composteur, appelons le Coco, car Comcom c'est pas terrible comme pseudo, d'autres n'ont pas sauté le pas, ou n'ont tout simplement pas d'espace pour accueillir ce gros gourmand de matières organiques.
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À Issoire, il y a une centaine de composteurs installés par le Sictom, sur les 750 en place sur le territoire couvert par le syndicat. "On souhaite installer 400 composteurs supplémentaires en 2024" explique Mickaël Lebras, maître composteur.
C'est donc une affaire qui tourne, et qui permet, de manière entièrement naturelle, de réduire ses déchets tout en créant un fertilisant pour les sols et les plantes. Que demande le peuple ? Peut-être quelques explications...
Coco il est gourmand on le sait, mais de quoi ? "Les déchets organiques c'est à dire les épluchures de fruits et légumes, le marc de café, les restes de repas, les coquilles d'œufs, même si elles sont plus longues à se décomposer...", explique Mickaël.
Mais Coco il est un peu comme nous, il n'aime pas tout ! "Dans les composteurs de quartiers on évite les viandes et poissons car en cas de mauvaise manipulation du composteur il pourrait y avoir des nuisances, des odeurs, des mouches... Mais en règle générale on met tous les déchets de repas. La seule chose à vraiment éviter c'est la tonte de jardin, l'herbe coupée est riche en azote et peut nuire aux micro-organismes, il vaut mieux déposer la tonte au pied des rosiers ou des arbres pour préserver l'humidité".
Plusieurs quartiers issoiriens sont équipés de composteurs, tous fabriqués au Sictom par des agents sur place. Ils sont fermés par un cadenas, dont le Sictom délivre le code sur simple appel, ainsi que des seaux pour déposer les déchets.
A savoir que...
Le broyat mis à disposition par le Sictom. "Ce sont tout simplement des branches broyées. Par exemple là sur Brioude on va élaguer des arbres, on récupère les branches et elles sont broyées pour servir au compostage. C'est la plateforme de Charbonnier-les-Mines qui nous fournit le broyat."
Nous voilà donc, munis de notre seau, devant ce gros bac de bois. "Il faut déposer les déchets en les étalant bien, et en les ayant auparavant fractionnés le plus possible. Plus les morceaux sont petits, plus la décomposition est facilitée. Une fois les déchets déposés et étalés, il faut les recouvrir de broyat jusqu'à ce qu'on ne voit plus de matière humide à la surface."
Et voilà, le tour est joué, on referme le bac, et Coco va faire le travail tranquillement tout seul. Mais combien de temps met-il à fournir un fertilisant de qualité ? "8 à 12 mois pour arriver à maturité." Et ce compost ressert ensuite aux communes et aux particuliers, comme engrais pour leurs plantations. Un bel exemple du fonctionnement cyclique de la vie et de la nature.
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