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Saint-Paul-de-Tartas : un ouvrage sur la commune « Belle, rude et rebelle »
« Belle, rude et rebelle », tel est le titre de la monographie qui vient de paraître sur l’histoire de Saint-Paul. Ce dimanche 11 juin matin a eu lieu, à Saint-Paul-de-Tartas, une première séance de dédicaces de l’ouvrage par son auteur Vincent Minaire.
Vincent Minaire, déjà auteur de « Fenêtre sur Pradelles » paru en 2020, l’a réalisé avec la collaboration, pour les arrangements graphiques, de Georges Geillon. Il a été préfacé par Marie-Laure Mugnier, maire de la commune, et par Jean-Bernard Moné, directeur des Archives départementales de la Haute-Loire, représentant deux institutions qui ont largement contribué à la matière de l’ouvrage.
L’abbé de la Chaise-Dieu était seigneur de Saint-Paul
La première partie du livre est consacrée aux lointaines origines de Saint-Paul-de-Tartas, vivaroise jusqu’en 1790, à l’histoire de son prieuré, fondé en 1184 par les moines bénédictins de la Chaise-Dieu, à l’organisation féodale de ce territoire aux siècles précédant la Révolution.
La deuxième partie de l’ouvrage se rapporte à la période écoulée du 1er Empire à la veille de la 2nde guerre mondiale. Elle relate les évènements qui ont marqué l’histoire récente de la commune : les procès pour la conservation de droits d’usage en forêts ardéchoises, la fronde des habitants contre l’administration lors des inventaires de 1906, l’impact meurtrier du conflit de 1914-1918, Montbel et ses eaux, les mutations de l’agriculture...
Entre tradition et modernité
Cette partie expose, également, l’entrée de la commune dans la modernité, à travers l’avancée des services publics et des infrastructures, au bourg et dans les différents villages, l’évolution de son patrimoine. Ce livre relate enfin la vie quotidienne à une époque, déjà lointaine, où la commune était densément peuplée. À travers leur conseil municipal et par la parole qu’ils expriment dans des pétitions répétitives, les habitants sont omniprésents dans ce livre : les conflits de voisinages sont fréquents, mais en fin de compte, la solidarité et la volonté du vivre ensemble ne sont jamais bien loin.
