Trafic perturbé sur l'A75, du 16 au 26 juin, à hauteur de Coudes

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L'incident survenu le 19 janvier sur la ligne Clermont-Paris a fait monter la mayonnaise dans le Puy-de-Dôme. Syndicats, collectifs d'usagers, élus locaux attendent l'arrivée d'un plan d'urgence.
Le vendredi 19 janvier, 700 voyageurs de la ligne Intercités Clermont-Paris ont été bloqués en raison d'une panne de locomotive que le conducteur n'a pu réparer. Une longue nuit glaçante et un trajet de 11 heures pour ces usagers pris en charge alors par les bénévoles de La Croix-Rouge et les sapeurs pompiers, afin de leur apporter couvertures, eau, nourriture et soutien. C'est probablement la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, déjà bien rempli de plaintes de passagers, de collectifs d'usagers et revendications syndicales.
"Les difficultés structurelles de la ligne son connues. Sous-investissement chronique de l'Etat et de la SNCF sur cette ligne depuis des décennies au profit d'une politique Tout TGV".
Un programme de modernisation de la ligne a été lancé il y a quelques années avec notamment l'arrivée d'un matériel neuf en 2026, les nouveaux trains "Oxygène". "Croisez les doigts jusqu’à 2026, date envisagée d’arrivée de la première rame pour les nouveaux trains, et rien ne changera ! Aucun investissement massif pour les usagers et pour une desserte de qualité !" dénonce la CGT des Cheminots Auvergne-Nivernais.
Le Président du département Lionel Chauvin, a lui aussi tapé du poing sur la table, dans une lettre au Président de la République. "Les difficultés structurelles de la ligne son connues. Sous-investissement chronique de l'Etat et de la SNCF sur cette ligne depuis des décennies au profit d'une politique Tout TGV".
Il dénonce alors un abandon des Auvergnats en attendant la livraison des nouvelles rames, traités "comme des citoyens de second rang, paumés au milieu de nulle part" et demande un plan d'urgence pour sortir de cet "enclavement néfaste tant sur le plan économique, qu'industriel et touristique."
Février : plan d'urgence et visite du Ministre ?
Vendredi 26 janvier, Christophe Bechu, Ministre de la Transition écologique, a demandé à Jean-Pierre Farandou, directeur général de la SNCF un "plan d'actions complémentaires à très court terme" en réponse aux incidents et difficultés rencontrées sur la ligne Paris-Clermont-Ferrand. "Nous avons convenu que la SNCF détaillerait ce plan d'actions très prochainement".
D'ici à 15 jours, des réponses devraient être apportées et le Ministre prévoit un déplacement dans la région en février.
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