Les ponots disent « au revoir » aux manèges, à Albert et à ses « croustillons »

Par Nicolas Terme , Mise à jour le 13/11/2023 à 06:00

Après un « court mois qui file toujours trop vite », la Vogue du Puy-en-Velay a refermé ses portes dans la soirée de ce dimanche 12 novembre.    
Un long hiver attend désormais les petits enfants et les grands gourmands avant de retrouver, dès l’année prochaine, les sensations du « manège à David » et le plaisir coupable des délicieux « croustillons d’Albert ».   
 

Déguster les fameux "croustillons" d'Albert et "faire la chenille" sur le manège de David Photo par Nicolas TERME

La Vogue donne rendez-vous aux ponots l’an prochain

C’est chaque année un déchirement saisonnier dont se passeraient bien les petits enfants et les grands gourmands. Après quatre semaines de festivités en plein centre-ville de la cité mariale, la Vogue ponote range donc ses apparats et emporte avec elle les grisantes sensations des manèges et les effluves sucrés des confiseries, gaufres, barbes à papa et autres « croustillons ». 
En place depuis le 14 octobre, la traditionnelle fête foraine de la capitale ponote s’est ainsi clôturée en beauté à l’occasion de ce week-end chômé.    
L’occasion de passer dire « au revoir » à deux incontournables du lieu qui s’activent, depuis de nombreuses années, pour le plus grand plaisir des visiteurs.  

Quand on parle de la Vogue... on parle forcément d'Albert et de ses fameux croustillons Photo par Nicolas TERME

« On aime cette ville, son sens de la fête et sa tradition d’accueil »

En face de la grande fontaine du Breuil se toisent depuis de nombreuses années deux institutions de la fête foraine ponote : le manège à chenille de David et les fameux « croustillons hollandais » d’Albert.     
Chez Albert c’est d’abord et avant tout une histoire de famille. Norman Sicault, aujourd’hui à la tête et aux fourneaux de l’entreprise gastronomique familiale, se remémore avec plaisir les souvenirs sucrés de cette aventure à succès :    
« Depuis Albert, l’oncle de mon père, cela fait trois générations que le croustillon hollandais fait tourner les têtes. Nous avons installé notre stand pour la première fois en 1946 et depuis nous revenons chaque année aux pieds de la cité pavée.     
Nous sommes très attachés à cette fête, à cette ville et à cette ambiance si particulière : une Vogue à quelques pas de la vieille ville c’est quand même unique en son genre !
». 

Alexis et Mélissa n'imaginent pas une Vogue sans "croustillons" Photo par Nicolas TERME

Une Vogue sans croustillons c'est comme un Noël sans cadeaux

Comme chaque jour la queue s’étire devant le stand d’Albert. Ici on vient tous pour le « roi de la fête », cette petite boule frite qui brille dans sa robe sucrée et dont la recette est jalousement gardée par ses créateurs.
Alexis et Melissa font partie de cette longue liste de visiteurs attirés par le parfum alléchant : 
« Les croustillons ce sont une institution annuelle. Quand on est ponot on vient manger des croustillons à la Vogue. Ne pas venir à ce rendez-vous c’est transgresser une tradition, c’est comme faire Noël sans cadeaux… ». 

David perpétue la tradition familiale aux commandes de son manège Photo par Nicolas TERME

« Tant qu’on pourra être là on reviendra avec toujours le même plaisir ! »

De l’autre côté de la fontaine, David est aux commandes du manège familial depuis de nombreuses années. Pour lui aussi, la Vogue du Puy c’est un « coup de cœur » et une « belle histoire de famille » :    
« Être seul aux manettes d’un manège à la fête foraine du Puy c’est une réelle fierté pour quelqu’un originaire de Costaros comme moi. Dès qu’on nous a proposé une place à la Vogue ma famille a d’ailleurs sauté sur l’occasion. C’était il y a plusieurs années de cela et depuis nous revenons pour chaque édition.     
Notre clientèle est fidèle au rendez-vous et aime cette fête conviviale enracinée aux pieds de la cité.     
Tant qu’on pourra être là, on reviendra avec toujours le même plaisir !
». 

Ce soir ce n’était qu’un au revoir à ces deux faiseurs de rêves qui, par leur présence chaque année, font de la Vogue ponote une douceur festive inoubliable.    

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