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Après la marche organisée tôt ce matin les manifestants ont poursuivi leur mobilisation ce mardi 10 septembre avec un rassemblement de plusieurs organisations syndicales. Ils dénoncent à l'unisson une politique économique et sociale menée depuis plusieurs années par les gouvernements successifs sans réel changement.
Manifestants et syndicalistes étaient réunis pour participer à la mobilisation nationale de ce mercredi 10 septembre. Sous les bannières de la CGT, la FSU, FO, Énergie 43 ainsi que de la Confédération paysanne, la colère gronde et les revendications restent immuables.
Un gouvernement inchangé
« Lundi, Bayrou a sauté, mais la nomination de Lecornu en tant que Premier ministre, ça veut dire que Macron continue dans la toujours lignée. Et donc ils feront la même politique » explique Pierre Marsein, secrétaire général de la CGT en Haute-Loire, qui donne le ton du rassemblement.
Selon lui, les choix politiques restent les mêmes, quelle que soit la figure à Matignon : « Ils font toujours payer les mêmes, c’est-à-dire les travailleurs, qu'ils soient du public ou du privé d'ailleurs. »
Un constat partagé par Louise Pommeret, co-secrétaire départementale de la FSU : « On voit bien que les choix budgétaires, ce sont les mêmes depuis des années. Et ces choix-là en fait, ils sapent la fonction publique, les services publics. Ce qu'on demande, c'est un tout autre cap budgétaire. »
« On est toujours très opposé à la retraite à 64 ans, on milite toujours pour l'abrogation de la réforme des retraites » Louise Pommeret
Rassembler les forces
Ce rassemblement, initié en dehors du cadre syndical national, n'a pas empêché les militants de participer à la mobilisation. La journée a réuni une diversité de secteurs : hôpitaux (Sainte-Marie, Émile Roux), EHPAD, entreprises industrielles comme Les Tanneries « On a aussi du monde, des employées de l’ADMR, de la CAF qui sont présentes… toutes ces mobilisations existent », souligne Pierre Marsein.
Yoann Bachelard, secrétaire général du syndicat Énergie 43, insiste sur le besoin d’unité et de visibilité : « Aujourd'hui, on vient gonfler les rangs, on vient aussi à la rencontre des autres usagers, expliquer notre combat et dire qu'on est en train de se bagarrer tous pour la même chose. »
Les syndicats dénoncent une accumulation de reculs sociaux, jugés inacceptables. « On est toujours très opposé à la retraite à 64 ans, on milite toujours pour l'abrogation de la réforme des retraites » explique Louise Pommeret.
Yoann Bachelard, secrétaire général du syndicat énergie 43, souligne le prix de l'électricité avec la récente hausse du tarif de la TVA sur l'abonnement d'électricité qui est passé de 5,5 % à 20 %. « C'est le retour à 5,5 % sur l'abonnement, mais y compris un passage à 5,5 % de la consommation parce que l'électricité est un produit de première nécessité. On a de plus en plus de gens en précarité énergétique et pour nous, l'énergie, c'est un bien commun qui doit être disponible pour tous, quels que soient les moyens qu'on a. » Il évoque aussi « une amélioration de nos salaires, une augmentation de notre grille salariale. »
Pierre Marsein ajoute : « Les deux jours fériés, c’est un scandale. La monétisation de la cinquième semaine de congés payés, ça veut dire qu’on s’attaque et on fera disparaître la cinquième semaine de congés payés. Si ce projet-là arrive à terme. »
Face à une politique qu’ils jugent injuste et inflexible, manifestants et syndicats unissent leurs forces. Une mobilisation enracinée dans le quotidien, portée par une colère persistante, et bien décidée à s’inscrire dans la durée.
Une critique de la classe politique
La nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre, ancien ministre de la Défense, suscite même une inquiétude plus large : « C’est un cercle rapproché, mais c’est aussi le ministre de la Défense. Est-ce qu’il veut nous amener à la guerre ? On peut se poser la question quand même. »
Au milieu du cortège, les syndicalistes ne sont pas les seuls à revendiquer leur mécontentement. Un manifestant retraité confie « Je suis à la retraite depuis deux ans et mon revenu est divisé par deux » avant d'ajouter « depuis qu'il y a Macron, il n'y a rien qui va. C’est la descente vers la pauvreté. »
Le 10 septembre, prélude au 18…
Pour les syndicats « Il est nécessaire d’appeler à la grève, à des appels à débrayage dans les entreprises, etc., pour monter en force et créer le rapport de force », affirme Pierre Marsein et complète son propos pour assurer leur motivation : « Quand on est dans ce genre de situation, on fait des sprints sur une distance de marathon. Militer, c’est toujours ça. »
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1 commentaire
GRAVE notre pauvre France , dans le DECLIN depuis bien 45 ans , est INGERABLE par la faute de nos députés qui se chamaillent comme des gamins ET EN PLUS une 3ème guerre mondiale couve comme dans la fin des années 1930 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!