La foudre tombe sur une maison

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Parmi les 38 conseillers départementaux, 23 font leur entrée à l'Assemblée départementale. Et sur les 19 binômes élus, un seul (Le Puy 1, avec Marc Boléa et Christiane Mosnier) était composé de deux membres siégeant déjà au Département.
Parité oblige, les femmes seront presque trois fois plus nombreuses à siéger (elles étaient 7 sur 35 et sont désormais 19 sur 38) et la moyenne d'âge de l'assemblée chute à 54 ans (elle était alors de 64 ans).
Zoomdici vous propose une série de portraits afin de découvrir cinq nouveaux binômes, soit dix nouveaux élus à siéger au Département. Après Corinne Bringer et Jean-Paul Vigouroux (Le Puy2), on continue avec Nathalie Rousset et Philippe Delabre, les conseillers départementaux du canton du Mézenc.
"Les urbains doivent être associés aux coûts directs et induits de la protection de l'environnement"
Nathalie Rousset est âgée de 44 ans, elle travaille pour le ministère de l'agriculture. Elle a déjà exercé d'autres mandats, notamment comme conseillère municipale au Chambon-sur-Lignon lors de la précédente mandature, "où j'étais active au niveau du CCAS et surtout membre du SICALA [ndlr : syndicat intercommunal de l'aménagement de la Loire et de ses affluents], donc je me suis beaucoup occupée de l'est du département". Elle s'est lancée dans la politique car elle estime que c'est "quasiment une obligation pour tout citoyen de s'impliquer dans la gestion de la communauté".
Lors de son mandat précédent, elle a remarqué que "les questions liées à l'environnement étaient souvent mal appréhendées". Alors que compte-t-elle apporter de nouveau au sein de cette assemblée ? "Une vigilance plus particulière à la question de la ruralité", répond-elle, estimant que du fait que nous soyons tête de bassin versant, "nous devons absolument protéger notre milieu, mais ce n'est pas de notre seule responsabilité, c'est une action collective et elle porte aussi sur les urbains, qui doivent être associés aux coûts directs et induits de cette protection de l'environnement".
"Défendre notre pays bec et ongles pour essayer de continuer à y vivre"
Philippe Delabre, maire de Saint-Front depuis une vingtaine d'années, est âgé de 58 ans. Il travaille à la direction départementale des territoires (DDT) de la Haute-Loire en tant que responsable sur une partie de l'urbanisme, c'est à dire l'application du droit des sols. Outre son mandat de maire à St-Front, il est aussi Président de la communauté de communes du pays du Mézenc depuis une dizaine d'années. Pour lui, la politique , c'est avant tout "être au service de la population, surtout en milieu rural". Il estime que tous ses mandats sont "des mandats de proximité" et déplore qu'on ait fait de l'élection départementale une élection nationale.
Quant à ce qu'il compte apporter de nouveau au Département, il répond dans un large sourire : "peut être pas de la jeunesse puisque j'ai 58 ans mais le Conseil départemental rajeunit et se féminise, on ne peut que s'en féliciter. Personellement, je souhaite surtout défendre la ruralité profonde puisqu'on veut défendre notre pays bec et ongles pour essayer de continuer à y vivre".
Un quizz sur le quotidien des Altiligériens
Nous avons enfin interrogé les nouveaux élus face à la caméra sur des sujets qui concernent les habitants du département au quotidien, du prix de la baguette à celui du permis de conduire, en passant par le déploiement du Très Haut Débit ou le taux d'encadrement moyen dans les collèges de Haute-Loire.
Les réponses de la rédaction de Zoomdici :
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