Haute-Loire : Comment les colonies de vacances sont-elles contrôlées ?

mar 24/07/2018 - 19:42 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:53

----Bilan des contrôles en 2017
60 contrôles avaient été réalisés par la DDCSPP

  • 35 rappels à la réglementation
  • 2 mesures administratives avaient été prises à l'encontre d'encadrants qui avaient été suspendus de leurs fonctions.
  • 2 avertissements pour respect des obligations de sécurité du site ou des équipements
  • 2 mesures de police administrative pour hygiène et sécurité de la literie et sécurité de la piscine
  • 2 avertissements sur la sécurité sanitaire des aliments
  • -----L'école de la Nature située au coeur du village de Colempce à Chadron, a démarré sa saison estivale lundi dernier soit le 23 juillet 2018, avec l'accueil d'une quarantaine d'enfants. Et il en sera ainsi, les cinq semaines à venir. Ce centre qui allie activités ludiques et pédagogiques est donc en pleine effervescence. S'il s'agit de vacances pour les enfants, il n'en est pas de même pour les accueillants car les centres d'accueil collectif de mineurs font l'objet de contrôles -- une soixantaine chaque année -- menés par la Direction de cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de la Haute-Loire.
    Comment sont sélectionnés les établissements contrôlés ?
    "Il y a ceux qui, dans nos fichiers, ont pu présenter des difficultés les années précédentes. Il y a aussi les signalements qu'on nous fait au cours de la saison. Et il y a ceux qu'on n'a pas vu depuis longtemps", indique Marie-Claire Marguier, directrice départementale de la DDCSPP. Et d'ajouter : "Il y a une lunette qui tourne à partir des 600 établissements de la Haute-Loire, ce qui nous permet de faire une sélection pour la saison, qui est adaptée selon ce que nous trouvons lors des contrôles."
    "Volet important de la protection de la population"
    Il s'agit de s'assurer que les conditions d'accueil des enfants sont bien réunies, que les conditions pédagogiques ou éducatives sont satisfaisantes et que l'encadrement est de qualité. L'hygiène de la restauration est également contrôlée, ainsi que la sécurité et l'hygiène des équipements : lits superposés, aires de jeux, sécurité du site, piscine, vélos, etc. "C'est un volet important de la protection de la population et de la sécurité sur le département", explique Yves Rousset.

    Une suspension d'activité par arrêté préfectoral
    Ce mardi 24 juillet 2018, le préfet de la Haute-Loire a accompagné la directrice départementale de la DDCSPP et un inspecteur Jeunesse et Sports, le temps d'un contrôle à l'Ecole de la Nature de Colempce. Sur cet établissement rénové en 2014, tout est conforme. Le chef des cuisines a même reçu les félicitations pour son investissement auprès des enfants. Mais, ce n'est pas toujours le cas.

    "Cette année, on a découvert à l'occasion d'un contrôle, une personne qui occupait un poste d'animateur en Haute-Loire, alors qu'il lui avait été notifié une interdiction de prendre en charge des mineurs par la justice allemande. Donc j'ai été amené à suspendre l'activité de ce messieur par arrêté préfectoral", précise le préfet de la Haute-Loire. D'autres dysfonctionnements, mineurs, ont été identifiés sur le département comme des défauts sur des casques non homologués ou des vélos dont la qualité n'était pas satisfaisante.
    Pour information
    La Haute-Loire compte 150 organisateurs d'accueil collectif de mineurs (ACM), comprenez les accueils de loisirs et de jeunes, les séjours vacances, les séjours spécifiques (sportifs, linguistiques, etc.) et les séjours en famille, aisni que les accueils de scoutisme. Lors de l'année 2016-2017, il a été organisé 608 ACM sur le département qui ont accueilli environ 33 000 mineurs.
    Stéphanie Marin

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