Des caméras de vidéo-protection supplémentaires au Puy

, Mise à jour le 27/11/2020 à 09:08

« Vandalisme, vols, incivilités… le système de vidéoprotection géré par la police municipale a permis, depuis 2012, de notifier 268 réquisitions, communique la mairie du Puy-en-Velay. Soucieux de renforcer le dispositif actuel pour toujours plus de sécurité, les élus du Puy-en-Velay ont choisi d’implanter de nouvelles caméras dans des secteurs qui en étaient dépourvus. »
Actuellement, ce sont 97 caméras installées dans le centre-ville ponot et quatre sur la Zone d’Activités de Taulhac. D’autres, innombrables, complètent cette toile d’araignée avec les caméras de parking publics et de bâtiments municipaux et communautaires présents sur le territoire.

« L’objectif est d’implanter une dizaine de nouvelles caméras par an »
Comme dévoilé dans un précédent article de Zoomdici, six nouvelles caméras ont été installées dernièrement dans autant de rues de la cité mariale. « Elles permettent d’étendre le champ de sécurité de la police municipale à de nouveaux quartiers du centre-ville », soulignent les élus à travers un communiqué sur le sujet.

Pour continuer dans cet élan affirmé de vidéoprotection, trois nouveaux secteurs seront équipés d’œils électroniques avant la fin de l’année 2020. Il s’agit de la place de la Libération, le carrefour Carnot/avenue d’Aiguilhe et le boulevard Saint-Louis. « L’objectif est d’implanter une dizaine de nouvelles caméras par an pour plus d’efficacité dans le suivi des délits », précise la mairie.

Vers un déploiement général
La police nationale a recensé les prochaines adresses qui auront droit à leurs boules noires. Ainsi, l’intersection du haut de l’avenue Général de Gaulle avec la place du Breuil, celle devant le Ciné Dyke, celle du boulevard du Breuil et de la rue Porte Aiguière, et celle de Henri Pourrat/rue de Vienne sont concernées.
Enfin, pour faire du ciel de la ville ponote un réseau de dômes avant 2023, la rue Pierret, la place des Tables, le carrefour Cluny/Joffre, la rue Norbert Rousseau/Charles Dupuy, la place du Marché Couvert et le secteur du Palais des Sports s’ajouteront à cette liste.

Quatre écrans pour avertir les éléments policiers sur le terrain
« Toutes les caméras sont en haute définition pour permettre une bonne qualité d’image et un agrandissement important, est-il ajouté dans le document. Les caméras enregistrent en temps réel. Quatre écrans sont consultables au bureau de la police municipale. Un serveur supplémentaire est venu compléter le dispositif existant. Une possibilité de zoom numérique permet une reconnaissance plus précise. »
Lors de manifestations culturelles ou autres comme les mobilisations de revendications syndicales et populaires un policier se poste devant les écrans et peut alors avertir à l’instant T les débordements estimés et la description de telle ou telle personne. En dehors de ces regroupements, les caméras sont en mode automatique et balaient les lieux à 360°.

----Mot de Laurent Wauquiez
"J'ai tendu la main aux majorités vertes et d'extrême-gauche de Grenoble et Lyon pour travailler sur la vidéoprotection et l'équipement de la police municipale. Je ne comprends pas leur refus. Il faut sortir de l'angélisme. L'insécurité n'est pas une fatalité". Laurent Wauquiez su France 3 le 8 novembre 2020.-----« Depuis des années, on alimente le sentiment d'insécurité au Puy »
« Le choix d’un système à visualisation en temps différé a imposé un nombre important de caméras fixes pour être certain d’enregistrer les bonnes images,
souligne la municipalité du Puy. Les enregistrements réalisés respectent la loi sur le droit à l’image et peuvent être visualisés en cas de décision de police ou de justice. » Les nouvelles caméras seront équipées de projecteurs infrarouges permettant une meilleure lisibilité des plaques d’immatriculation la nuit.

Laurent Johanny, élu de gauche, s’était également exprimé sur le sujet au mois de février dernier. « Depuis des années, on alimente le sentiment d'insécurité au Puy-en-Velay comme ailleurs en France, ceci au détriment encore une fois de l'argent public. Je pense que seule la présence humaine, comme des brigades permanentes et même nocturnes, peut permettre d'arrêter certains actes. Là, en posant des caméras, on déplace les actes d'incivilités mais on ne les empêche absolument pas ».
La Région Auvergne-Rhône-Alpes est le principal financeur du dispositif.

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