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Yssingeaux

40 pompiers en sauvetage aquatique nocturne grandeur nature

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:54

Ce jeudi 6 août 2018, un exercice de nuit grandeur nature a mobilisé une quarantaine de pompiers professionnels issus d'une dizaine de casernes de Haute-Loire parmi lesquelles Yssingeaux, Monistrol, Beauzac, ou encore Saint-Julien Chapteuil.

Trois victimes à retrouver
Le scénario : une embarcation de pêcheurs chavire dans la rivière. Une première victime, située en contrebas de la retenue d'eau au niveau du Pont de l'Enceinte, appelle les secours. En tout, les sapeurs pompiers doivent en retrouver trois, la seconde étant réfugiée sur les rochers des berges, et la troisième étant en fait un mannequin dissimulé à dix mètres de profondeur dans l'eau. L'opération, ménée de nuit, se déroulait au niveau du Pont de l'Enceinte, à Grazac, ainsi qu'à proximité de la centrale électrique de Versilhac.

Créer une coordination entre tous
"Ce type d'exercice a lieu une fois par an. Ce soir, le scénario se situe au niveau du Lignon, parfois, il peut se faire dans les gorges de l'Allier", prévient Eric Perez, le commandant en charge des opérations, avant de poursuivre :  "cette manoeuvre nécessite des interventions spécialisées. Comme il s'agit d'un sauvetage périlleux, nous allons mobiliser des plongeurs, des sauveteurs aquatiques et des grimpeurs. L'objectif de cette opération est de créer une coordination entre tous".

Un tout nouveau réseau numérique testé
Pendant le briefing, le commandant a donné ses consignes à ses hommes - s'adapter à la géographie du lieu, rester vigilant à cause du terrain accidenté, rationaliser les véhicules et la composition des embarcations, garder toujours une liaison radio ; il a d'ailleurs rappelé la fréquence utilisée. "Nous allons utiliser Antares, qui est le nouveau réseau numérique. C'est l'occasion de le tester. Avant, le réseau était analogique. Ce matériel est en cours de déploiement. Il devrait être opérationnel avant la fin de l'année", termine d'expliquer le commandant avant le début des opérations.

"Comme dans la vraie vie"
Dès 19h45, heure de l'alerte, les premiers départs étaient donnés. Puis les hommes ont quitté progressivement le bâtiment, "pour faire comme en temps réel, comme s'ils arrivaient directement de leurs casernes respectives", explique Eric Perez. Et pour faire encore plus vrai, les gendarmes étaient également présents ainsi que les maires des communes de Grazac et d'Yssingeaux. La manoeuvre s'est déroulée dans des conditions météo compliquées puisque la brume et une pluie très fine se sont invitées. "Comme ça arrive parfois dans la vraie vie", rappelle un des responsables du poste de commandement.

M-A.B.

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