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15km du Puy : une fade édition
Cette 38e édition des 15 km du Puy ne fera pas partie des meilleurs souvenirs. Malgré le beau temps, le public était très clairsemé. Pas facile de relancer un événement populaire. > Voir notre galerie photos
Même si les organisateurs ne se faisaient pas de grandes illusions, il était difficile au moment du départ de voir une montée du Breuil à moitié vide, ce qui ne se produit jamais. Le président André Chouvet nous confiait que c'était un choix risqué et difficile de maintenir la course en 2021, mais que sa crainte reposait sur un autre risque : celui de démotiver les bénévoles avec une coupure complète de deux ans.
La participation a été également à la traine avec une chute très importante du nombre d'inscrits à l'épreuve, 335 coureurs contre un millier les années précédentes.
"La garde africaine"
C'est l'expression du journaliste sportif de France Télévisions Patrick Montel pour désigner l'ensemble des coureurs professionnels ou semi professionnels qui raflent les cinq à dix premières places chaque année.
C'est effectivement un Kenyan, Edward Kibet, qui emporte l'épreuve en coiffant dans les 200 derniers mètres, son compatriote Evans Kirui. Le vainqueur boucle l'épreuve en 45 minutes et trois secondes. Aux cinq premières places on retrouve cinq Kenyans.
La première féminine est Joyce Tele en 48'56".
Voir le classement de tous les coureurs en cliquant ici
"C'est parti vite, après j'étais seul et le mental a travaillé" Aurélien
Aurélien Rivet (32 ans), de Velay Athlétisme, termine l'épreuve en 50 minutes et quinze secondes, en 13e position au classement général. Il était somme toute déçu à l'arrivée comme il nous l'a confié : "J'ai craqué au cinquième km, c'est parti vite après j'étais seul et le mental a travaillé, c'est dur. Je suis déçu ne pas être tombé en-dessous de 50 minutes, alors que j'en suis capable."
La première féminine locale est Emma Bert (19 ans) en 1h02'24".
Justine, âgée de 18 ans, a de son coté couvert l'épreuve en une heure et seize minutes. "C'est dur quand même, surtout la dernière ligne droite vers l'avenue de Vals. C'est la seconde fois que je fais l'épreuve, je fais du hand en club, mais je ne me suis pas assez entrainée."
En famille
A l'ombre des platanes, sur la montée du Breuil, on croise "une grande famille" avec les cousins, les parents, les neveux et nièces. Ils sont tous là : Pauline, Monique, Jean-Michel, Stéphanie, Emilia et Julien, sans oublier les plus jeunes Nathan, Léane et Zélie, qui sont venus soutenir tonton Frédéric, un quadragénaire parisien qui revient au Puy pour courir de temps à autre l'épreuve.
Vos commentaires
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1 commentaire
je trouve le titre de l'article un peu dur pour les organisateurs, vous auriez pu dire "un peu compliqué"