Nouvel instrument à la clinique : le robot D Vinci X fait déjà sensation. Cette dernière génération de la technologie Da Vinci, marque une nouvelle étape dans le développement du plateau technique de la clinique. Il offre des améliorations pour les professionnels et des avantages pour les patients déjà reconnue pour sa spécialisation en urologie.
Un outil au service du chirurgien
Avec ses quatre bras articulés, trois dédiés aux instruments chirurgicaux et un à une caméra ultra-précise, le robot Da Vinci X permet d’atteindre un très haut niveau de précision avec vision supérieure de 15 fois celle de l'œil humain.
Le robot chirurgical Da Vinci Si, a déjà fait ses preuves avec une centaines de procédures au cours des cinq dernières années. Cette nouvelle version améliorée offert au chirurgien, assis derrière la console, la possibilité d'utiliser les bras robotiques en même temps.
À l’aide de manettes, il réduit les gestes parasites comme des tremblements, élargit l’amplitude des gestes et permet des manœuvres impossibles par l'être humain.
« Ce type de technologie va pouvoir magnifier le geste chirurgical, avec une technologie qui nous permet de bouger dans tous les plans de l'espace avec des bras articulés. » explique Jacques Largeron, Président de Commission Médicale d'Etablissement et urologue.
Quatre bras au service du chirurgien
Photo par Fanny Gimenez
Une méthode qui a fait ses preuves
« Il n'y a pas de saignement, la dissection est vraiment propre, très précise. Le traumatisme pour le patient est moindre, ce qui fait que les récupérations sont bien meilleures. » Jacques largeron
Une machine à la pointe de la technologie, mais surtout au service du patient. Les avancées en chirurgie robotique ont transformé les pratiques médicales, notamment dans le traitement du cancer de la prostate.
« Il n'y a pas de saignement, la dissection est vraiment propre, très précise. Le traumatisme pour le patient est moindre, ce qui fait que les récupérations sont bien meilleures » indique Jacques Largeron.
Pour l’ablation de la prostate pour un cancer, il y a encore quelques années, c'était quatre à cinq jours d'hospitalisation « Aujourd'hui le patient rentre chez lui, le lendemain matin », explique Jacques Largeron.
Une révolution chirurgicale
Il ajoute également que ce robot va permettre d’élargir le champ des interventions : « En urologie, nous faisons toute la chirurgie carcinologique inhérente à l’urologie : des néphrectomies qu'elles soient partielles ou totales, avec les ablations pour les cancers du rein, on fait les prostatectomies, (ablations de prostate pour les cancers de prostate), maintenant cystectomies, (ablation de la vessie dont la première opération en Haute-Loire assisté d’un robot date de 2022, voir article), de la surrénalectomie... Beaucoup de chirurgie qu’on peut maintenant faire avec ce nouveau robot plus puissant. »
Quatre chirurgiens au top de la technologie à la Clinique Bon Secours
Le robot, conçue par une entreprise américaine en assure la formation. Les chirurgiens bénéficient d’ateliers pratiques sur site, suivis d’une validation dans un centre spécialisé. Un cursus de deux à trois mois est nécessaire pour maîtriser pleinement cette technologie. À la Clinique Bon secours, quatre chirurgiens le sont actuellement.
Le robot Da Vinci X améliore l'efficacité des chirurgiens et les suites d'opération
Photo par Fanny Gimenez
Un rayonnement régional et national
Le directeur de la clinique, Benoit Lhoste, et les équipes médicales s’appuient sur ce nouveau dispositif pour positionner la structure dans une dynamique de coopération qui s’étend hors frontières départementales, jusqu’à Mende, Aubenas ou encore Ambert.
Selon Jacques Largeron, la collaboration entre établissements publics et privés est essentiel pour assurer une offre de soin, car comme le fait remarquer Sébastien Proto, PDG du groupe Elsan, « on peut avoir une technologie chirurgicale de pointe dans des zones rurales, ce n'est pas parce qu'on est dans une petite ville qu'on ne peut pas aujourd'hui avoir une chirurgie d'excellence. »
Jacques Largeron rappelle également « Nous contribuons à placer la Clinique Bon Secours et la ville du Puy-en-Velay sur l’échiquier national dans ce domaine-là, aux côtés de grands établissements urologiques », la clinique dispose de la première équipe urologique privée de France et la seule à ce jour à réaliser cette mission actuellement.
« Il y a une énergie ici, un vrai dynamisme. Ce qui a été réalisé en quelques années est absolument prodigieux. Le nombre de patients a augmenté de 160 %. » Sébastien Proto, PDG du groupe Elsan
Un projet pour la médecine de demain
Sébastien Proto s’est déplacé pour saluer le dynamisme de la Clinique Bon Secours : « Il y a une énergie ici, un vrai dynamisme. Ce qui a été réalisé en quelques années est absolument prodigieux. Le nombre de patients a augmenté de 160 %. »
Avec 20 000 passages annuels au centre de soins, la clinique connaît une croissance exceptionnelle. Pour soutenir cette évolution, le Groupe Elsan investit dans la modernisation de l’établissement, avec le soutien de la région.
« Nous allons investir plus de 11 millions d’euros pour porter un grand projet de rénovation de l’établissement dans les années qui viennent. La décision est irrévocable. On est dans une phase de mise en œuvre qui sera évidemment étalé sur plusieurs années. Ce sont des projets extrêmement lourds, mais je suis heureux qu'on ait pris cette décision et heureux maintenant qu'on passe dans une phase active », ajoute Sébastien Proto.
En France, environ 400 robots Da Vinci sont en service. Une avancée qui sert aux professionnels et permet une nette récupération post-opératoire.