Un principe simple pour minimiser les accidents
Grâce à sa tête réfléchissante, le piquet reflète la lumière des phares des voitures créant une barrière éblouissante qui surprend chevreuils et sangliers et les dissuade de traverser. Le but est aussi de signaler au conducteur qu’il traverse une zone de collisions potentielles et doit renforcer sa vigilance.
Certes les conséquences de ces collisions consistent le plus souvent en dégâts matériels, assortis de grosses frayeurs. Mais ils peuvent s’avérer plus graves si l’on tient compte des manœuvres d’évitement qui se terminent contre un arbre ou un véhicule circulant en sens inverse. Ainsi plusieurs dizaines d’usagers de la route sont tués ou blessés en France chaque année.
Un dispositif qui a fait ses preuves
L’efficacité de ces petits équipements se révèle plutôt probante, puisqu’ils réduiraient de 50 à 60 % le nombre de collisions. Une dizaine de blessés dans le Puy-de-Dôme en 2022/2023 et aucun en 2024, depuis l’implantation accrue des piquets.
Les routes concernées
Ces piquets rétro réfléchissants ont déjà été installés notamment sur la RD 941 dans les secteurs de la Chaîne des Puys et jusqu’à Saint-Avit, ainsi que sur la RD 446 sur le contournement sud de Riom ou la RD 227 vers Loubeyrat.
D’autres routes sont en cours d’équipement ou en voie de l’être :
- la RD 942 vers Nébouzat
- la 2089 près d’Aydat ou Perpezat
- la RD 996 dans la région de Saint-Amant-Roche-Savine
Photo par Conseil départemental 63