À Brives-Charensac, c’est une page qui se tourne, les magasins Casa et Jennyfer, présents depuis plusieurs années dans la zone commerciale, ont définitivement fermé leurs portes. Victimes des difficultés économiques, ces deux enseignes ne feront plus partie du paysage local.
Casa écoule ses stocks chez Noz
En novembre dernier, les difficultés financières de la chaîne de magasins d’ameublement et de décoration Casa faisaient la une des média, Plombé par d'importantes dettes, le groupe aux 2 500 salariés a déposé le bilan. À Brives-Charensac, le magasin, installé depuis 1999, a dorénavant fermé ces portes.
Le magasin Casa brivois ne rouvrira pas. En Belgique, les usines ont cessé leur activité, et les stocks ont été redistribués pour liquidation dans différents points de vente.
Les derniers produits ne seront pas perdus : les magasins Noz les proposeront à prix cassés dès les 26 et 27 juin, « Les derniers articles seront vendus à -60 % par rapport au prix initial », précise la responsable adjointe du magasin Noz du Puy-en-Velay.
Jennyfer, même sentence
La boutique Jennyfer, spécialisée dans le prêt-à-porter féminin, a également baissé le rideau le 28 mai dernier, créant la surprise pour les salariés. La marque a été placée en liquidation judiciaire le 30 avril, 220 magasins en France et près de 1 000 emplois ont été affectés.
La boutique brivoise n’échappe pas à cette vague. Pourtant, la boutique initialement placé en centre-ville du Puy avait agrandi ses locaux en s'installant dans la zone commerciale de Brives. Malgré cela, le magasin ne fait pas partie de la reprise partielle du groupe Beaumanoir, qui regroupe les boutiques Bonobo, Cache-Cache ou encore Morgan, mais aussi grâce à Celio que permet de conserver presque 400 emplois.
Nouvelle formule à la dépense
Le secteur du commerce se transforme, notamment dans les zones périurbaines comme Brives-Charensac, qui subit de plein fouet la montée du e-commerce, la crise du pouvoir d’achat. Dans un marché en pleine mutation, les habitudes des consommateurs changent, les enseignes qui ne réussissent pas à s’adapter à ces mutations peinent à survivre.
Ces fermetures successives ne sont-elles pas, au fond, le signe d’une évolution inévitable, à l’image d’une époque qui veut aller toujours plus loin et plus vite ?