Salon de l'agriculture 2022 : le salon des retrouvailles

Par O.St jeu 24/02/2022 - 16:00 , Mise à jour le 24/02/2022 à 16:00

La Haute-Loire sera présente au Salon International de l'Agriculture de Paris, Porte de Versailles, du 26 février au 6 mars 2022 dans le Hall des produits et saveurs de France, pavillon 3 Allée G, stand 7

 

 

Olivier Alleman, Commissaire général du Concours Général agricole: "Le Salon International de l’Agriculture, est une excellente manière de pouvoir continuer à faire partager nos savoir-faire, comme d’entretenir un lien à la fois personnel et économique avec le grand public et les agriculteurs"

En quoi l’édition du Salon International de l’Agriculture 2022 confèrera-t-elle au Concours Général Agricole une dimension plus humaine ?

Il était essentiel de retisser le lien entre nos producteurs, éleveurs et viticulteurs au cœur de ce puissant marqueur qu’est le Salon International de l’Agriculture, où le Concours Général Agricole distingue chaque année le travail d’agriculteurs passionnés et acharnés.

Permettre à ces hommes et ces femmes de présenter le fruit de leurs efforts ou leurs meilleurs animaux d’élevage au grand  public, puis de le soumettre à l’avis expert des jurés, c’est primordial.

Bien que touchés par une situation inédite, nous n’avons pas rompu ce lien ; nous nous sommes adaptés pour garder le contact, notamment via une newsletter sur l’actualité de l’agriculture et du Salon en préparation. La validité annuelle
des médailles du Concours a été prolongée d’une année supplémentaire, jusqu’à l’édition 2022, qui marquera le retour en force du monde agricole !

Comment résumeriez-vous le Concours Général Agricole d’aujourd’hui ?

Une médaille gagnée pour un agriculteur, c’est 18% à 40% de chiffre d’affaires en plus pour son exploitation.
Pour celui qui décroche un trophée devant un public composé de professionnels et de consommateurs, les conséquences sont extraordinaires.

Le Concours Général Agricole s’assimile à une plateforme visible, médiatique et populaire destinée à faire partager l’excellence française. Nous
avons professionnalisé l’événement grâce à un partenariat avec Bureau Veritas, qui contrôle en boutiques et grandes surfaces la qualité des produits distingués.

Détourner le prestige d’une médaille avec des produits moins exigeants que ceux récompensés est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 18 000€ ! Nos jurés – professionnels et consommateurs – bénéficient d’une vraie journée de formation ; ce fut le cas fin 2021
pour 1 200 jurés amateurs, cible que nous aimerions rajeunir et féminiser à l’avenir. 

Bientôt, une application permettra en outre de géo-localiser « sur-le-champ » tous les agriculteurs lauréats d’une médaille.

Ainsi, un médaillé aura moins de difficulté à imposer ses prix auprès de distributeurs en circuit court, trop heureux de pouvoir vendre des produits primés au Concours Général Agricole. C’est gagnant-gagnant.

Que manque-t-il encore au Concours Général Agricole pour améliorer ses performances et son image ?

Je dirais que nous sommes encore loin de ce que l’on pourrait appeler « l’exhaustivité des produits ». Si le Concours Général  Agricole représente peu ou prou tous les produits qui font la renommée de la France, nous déplorons de cruelles absences d’une année sur l’autre.

Ainsi la baguette, spécialité 100% française par excellence, n’est pas représentée au Concours Général Agricole.
En effet, tous les partenaires concernés sous l’égide de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) ne sont pas encore parvenus à se mettre d’accord sur un cahier des charges précis définissant les critères de la baguette parfaite. 

Quant au chocolat, il a disparu du concours faute de « combattants ». La mobilisation d’une filière est une condition essentielle à la présence d’un produit.

Ce fut le cas pour la bière : 50 candidats il y a cinq ans, 700 aujourd’hui ! La stratégie de mise en valeur de nos produits est une priorité. Cette année, tous les coffrets offerts aux ministres des différentes représentations durant la présidence française de l’Union Européenne (ces six prochains mois) renfermeront les produits médaillés au Concours Général Agricole. Peut-on rêver meilleure visibilité internationale ?

Le Salon International de l’Agriculture, est une excellente manière de pouvoir  continuer à faire partager nos savoir-faire, comme d’entretenir un lien à la fois personnel et économique avec le grand public et les agriculteurs.
 

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