Saint-Joseph célébré par la communauté religieuse

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Une fréquentation en hausse
Depuis la fin des festivités, l’association fait les premières analyses de la fête. Plusieurs indicateurs aident à se rendre compte du succès. Entre autres, la forte augmentation des ventes de programmes et de médailles ainsi que les locations de costumes qui montrent la hausse de fréquentation. " Il y avait plus de participants au défilé et beaucoup plus de spectateurs ", appuie l'ancien président. Non seulement la fréquentation augmente, mais il y a un renouvellement des générations. Ce qui a été vrai pari pour l'organisation : " On a passé un cap ! "
Des évolutions à prévoir
Cette forte affluence peut représenter un danger dans les années à venir avec moins de costumes en proportion, des marchands ambulants " non historiques "... Pour éviter ça, l'association pense augmenter : la programmation de rue, la logistique, le parc de costumes en location mais aussi la communication. De nouveaux espaces doivent être trouvés pour palier au manque de place : " Il y a des réflexions mais rien n'est décidé. " Des extensions demanderont des moyens supplémentaires pour le financement et la surveillance.
----Autofinancement de 40 %
Les Fêtes du Roi de l'Oiseau sont financées à 60 % par des suventions diverses et à 40 % par les bénéfices réalisés sur les location de costumes, les entrées de spectacles, les ventes de plan et de médailles, les redevances des tavernes, des emplacements du marché, du sponsoring...-----" On ne nous a pas livré ce qu’on avait commandé "
Le déménagement du bal jusque devant le Musée Crozatier a plu, le marché a connu un franc succès, l'éclairage de la Cathédrale Notre Dame du Puy a séduit, le camp de François Ier a passionné... Seule ombre au tableau : le spectacle pourtant tant attendu L'Archer et la Lune. " Il n'était pas à la hauteur de nos espérances. On voulait un spectacle extraordinaire et je crois qu’on ne nous a pas livré ce qu’on avait commandé ", explique Marc Jamon.
Moins de monde en vieille-ville
L'ancien président pense aussi à un autre point : " Pour le moment, je pense que nous sommes à l’abri, mais il y a le risque que les fêtes historiques passent de mode. " L’association ne se fait pas de mauvais sang pour cela. La forte participation du public est un signe du succès de l’événement atypique : " Il faut continuer à impliquer les gens. "
Emma Jouve
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