Retenue collinaire de Chaspuzac : La préfecture part en cour d'appel

Par Nicolas Defay , Mise à jour le 02/10/2025 à 06:00

Temps de lecture : 2 minutes

Le 17 juin 2025, les associations Bien Vivre à Chaspuzac, la FNE 43 et SOS Loire Vivante, ont sabré le champagne. Ce jour-là, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand annule le projet de création d'une bassine dans le hameau de Mauriac. Sauf que... l'État ne veut pas en rester là. La préfecture de la Haute-Loire annonce remettre un sou dans la machine judiciaire et faire appel de la décision.

"À la suite du jugement rendu le 17 juin 2025 par le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, concernant le projet de retenue collinaire à proximité du hameau de Mauriac sur la commune de Chaspuzac, l’État vient de décider d’interjeter appel devant la cour administrative d’appel de Lyon".

La préfecture de la Haute-Loire a partagé cette information, s'engageant à nouveau dans le bras de fer qui l'oppose aux assos de défense de l'environnement. 

D'après l'institution, la requête a déjà été déposée et la préfecture a produit tous les documents nécessaires pour officialiser l'appel. 

Trois petits poucets contre le bulldozer de l'État 

D'une même plume, les trois entités écologiques avaient confié leur soulagement du dernier rendu de justice, au lendemain du 17 juin. "Un petit pas pour Chaspuzac, un grand pas pour l’environnement !", avaient-elles ainsi résumé la victoire. 

Avant de préciser aussi : "Le tribunal a retenu l’une des nombreuses irrégularités du projet de retenue collinaire, qui visaient à échapper aux contraintes règlementaires protégeant la ressource en eau".

Pour alimenter les exploitations agricoles

Si le champagne a depuis longtemps été digéré, place à présent à une nouvelle promesse de nœuds à l'estomac. En remontant sur le ring dans lequel l'usage de l'eau en est l'enjeu, la préfecture altiligérienne a enfilé des gants tout de législation vêtus.

"Portée par le Ministère de la Transition Écologique et les services de l’État en Haute-Loire, notre démarche s'appuie sur leur analyse du code juridique applicable aux projets de retenues agricoles d’intérêt local en vue de la sécurisation des approvisionnements en eau des exploitations agricoles", crochète l'institution. 

Pour terminer en ces mots : "L’État rappelle son attachement à ce projet de la commune de Chaspuzac qui permet de concilier la gestion durable de la ressource en eau, les besoins de l’agriculture et la protection des milieux".

 

 

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