Population : la Haute-Loire juste dans le vert

Avec 7 877 700 habitants, la région Auvergne-Rhône-Alpes est la 2e région la plus peuplée de France. En cinq ans (2010-2015) la population de la région Auvergne-Rhône-Alpes a augmenté de 59 900 personnes en moyenne chaque année. Il s’agit du 4e taux de croissance le plus élevé de France métropolitaine. Son dynamisme repose autant sur le solde naturel que sur le solde migratoire. Seuls deux (Cantal et Allier) des douze départements de la région voient leur population baisser . À l’inverse, l’essor démographique est particulièrement marqué dans la Métropole de Lyon et dans le Genevois français.

Natalité et attractivité dynamisent la démographie de la région
----Le solde naturel est la différence entre le nombre des naissances et le nombre des décès.
Le solde migratoire apparent est la différence entre le nombre de personnes entrées et le nombre de personnes qui en sont sorties. Il est estimé indirectement par différence entre la variation totale de la population et le solde naturel.
-----Sur la période récente (2010-2015), Auvergne-Rhône-Alpes se classe au 4e rang derrière la Corse, l’Occitanie et les Pays de la Loire pour son rythme de croissance. L’augmentation de la population régionale repose sur les deux moteurs de la croissance démographique que sont le solde naturel (différence entre les naissances et les décès) et le solde migratoire.
Auvergne-Rhône-Alpes affiche ainsi un profil assez similaire à celui des Pays de la Loire, tant en termes de dynamisme démographique que par la contribution équilibrée des deux soldes.

La haute-Loire : solde légérement positif
Le Rhône et l’Ain font partie des départements métropolitains à forte croissance, supérieure à + 1,0 %, Le Rhône génère à lui seul un tiers du gain de population de la région.
En revanche, si aucun département de la région ne présente de solde migratoire négatif, quatre d’entre eux (Cantal, Allier, Haute-Loire et Ardèche) enregistrent un déficit naturel. Cantal et l’Allier voient même leur population diminuer entre 2010 et 2015 (– 0,3 % et – 0,1 % en moyenne annuelle).

Du coté des villes :
Parmi les villes de plus de 10 000 habitants de la région, Aurillac enregistre la plus forte baisse de population. Elle perd plusde 400 habitants chaque année depuis 2010, soit 1,5 % par an. Lesvilles moyennes de tradition industrielle sont nombreuses à voirleur population diminuer. C’est le cas de Roanne (– 1,1 %), Passy(– 0,9 %) ou Montluçon (– 0,8 %).

Les communautés de communes en Haute Loire
Le haut Allier, le pays de Cayres, le haut Lignon mais aussi montfaucon perdent des habitants tandis que l'est du département est plus dynamique avec Loire Semène ou le pays des sucs. Avec 1200 personnes de plus c'est l'agglomération du Puy qui progresse le plus en valeur mais pas en pourcentage. (0,3%)