Plus de 300 emplois à pourvoir dans l'industrie vellave

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:40

Alors que l'emploi demeure au coeur des préoccupations des français, comme on a encore pu le constater ce jeudi matin avec une manifestation lycéenne contre la loi travail, qui succédait à une autre manifestation la semaine passée et qui devrait conduire à une autre d'ici fin mars, alors que le chômage culmine toujours à plus de 10 % dans l'hexagone, les pouvoirs publics ne baissent pas les bras.
C'est en effet la semaine de l'industrie, du 14 au 20 mars : l'occasion pour les industriels et leurs partenaires de proposer au grand public, et notamment aux jeunes et aux demandeurs d'emploi, de (re)découvrir les métiers industriels.

Une surreprésentation en Haute-Loire
Les emplois industriels représentent environ 30 % de l'ensemble des emplois du département, une tendance à la hausse par rapport à la moyenne nationale (19%). Depuis le début des années 2000, on constate une érosion des emplois industriels mais ils demeurent surreprésentés dans l'emploi total en Haute-Loire, avec environ 16 000 personnes concernées.
C'est nettement plus que l'artisanat (7%, comme en France) et que l'agriculture (7% contre 2 % au niveau national). Notons tout de même qu'avec les emplois induits, l'agriculture atteint presque 12 % des emplois altiligériens.

----La réunion de ce jeudi après-midi était aussi l'occasion d'informer sur les processus de recrutements : par simulation, tests, évaluation des habiletés...-----Plus de 300 postes à pourvoir dans l'industrie d'ici cinq ans sur le bassin du Puy
Dans le cadre de la semaine de l'industrie, Pôle emploi proposait ce jeudi une table ronde sur l'évolution des métiers industriels et les possibles recrutements dans l'industrie vellave. Les entreprises Fontanille, Vacher, Michelin, Fareva, Gagne et la Maroquinerie proposaient au terme de la table ronde d'échanger avec les demandeurs d'emploi souhaitant candidater. Et le succès était au rendez-vous puisqu'environ 200 personnes étaient venues porter leur CV, et il a même fallu malheureusement en refuser certaines à l'entrée.
Il faut dire que les six entreprises mentionnées cumulent la bagatelle de 1 308 emplois et qu'environ 300 postes seraient à pourvoir à moyen terme, d'ici environ cinq ans au maximum, avec plusieurs départs en retraite à remplacer (200 à Michelin), mais aussi quelques contrats d'apprentissage ou encore des CDI auquels une formation en interne sera proposée. Notons que l'entreprise Gagne devrait proposer une dizaine de postes dès l'année 2016 (principalement des soudeurs qualifiés, mais aussi un conducteur de travaux ou encore des ouvriers charpente métallique).

Les vellaves sont des employés fidèles
Zoomdici a rencontré chacune de ces entreprises (sauf la Maroquinerie du Velay qui n'a pas souhaité nous répondre, et l'entreprise Gagne, indisponible après le décès de l'un de ses anciens dirigeants fondateurs) et les a questionnées sur les perspectives d'embauche pour les années à venir.
Que ce soit Roland Arnaud, le dirigeant de Fontanille SCOP, François Szczypiorski, le responsable personnel Michelin à Blavozy, Jean-Marie Schmitt, le responsable ressources humaines à Fareva ou Elisabeth Charrier, la responsable ressource humaine pour le groupe Vacher, tous s'accordent sur une particularité du marché de l'emploi vellave : un faible turn-over et la fidélité des employés, une aubaine pour l'employeur.

Environ 200 départs en retraite à remplacer à Michelin d'ici cinq ans
François Szczypiorski est le responsable personnel Michelin à Blavozy. On dénombre environ 600 employés sur le site vellave, en comprenant les intérimaires, CDD et CDI. Le site est spécialisé dans la production de pneumatiques dans la ligne de génie civil, avec des pneus allant de 300 kg à 1,2 Tonne, avec un portefeuille d'une trentaine de dimensions et environ 200 enveloppes produites chaque jour. 
L'usine Michelin de Blavozy va bientôt avoir 40 ans, il va donc y avoir des départs en retraite à remplacer, et donc environ 200 postes à pourvoir à moyen terme (d'ici cinq ans). Comment allez-vous procéder pour réaliser autant de recrutements ? De quel type de poste s'agit-il ?

 

Un pelleteur cherché à Vacher, avec une formation possible en interne
Elisabeth Charrier est la responsable ressource humaine pour le groupe Vacher. L'entreprise est spécialisée depuis 20 ans dans le domaine des déchets : collecte, récupération, traitement et valorisation. Le groupe comprend 112 salariés, essentiellement à Polignac, mais aussi à Allègre (deux usines).
Y-a-t-il des postes à pourvoir ? Quelles sont les qualités requises pour y candidater ? Faut-il une formation particulière ?


La SCOP, une philosophie qui passe par un apprentissage
Fontanille est une SCOP (société coopérative et participative) qui emploie donc 46 salariés, ou plutôt 46 sociétaires depuis novembre 2012. La SCOP est spécialisée dans la production de rubans et de dentelles élastiques, dont une partie est destinée aux bas mode et une autre aux bas de contention. Notons enfin qu'il existe un atelier stratégique pour la fabrication de rubans élastiques pour les pneus confectionnés par Michelin, mais aussi un produit destiné à l'aéronautique.
Roland Arnaud est le dirigeant de Fontanille SCOP. Vous n'avez pas spécialement de poste à pourvoir dans l'immédiat mais plutôt deux contrats d'apprentissage, car la SCOP, c'est une culture, un modèle économique très particulier non ?

Des postes d'opérateurs en production et de chimistes à Fareva
Jean-Marie Schmitt est le responsable ressources humaines à Fareva, une entreprise spécialisée dans la fabrication de composants chimiques utilisés ensuite dans l'industrie pharmaceutique. Il s'agit d'une industrie de pointe avec une technologie assez poussée. L'entreprise emploie 140 personnes sur le site du bassin du Puy.
Comment se porte l'entreprise et quelles sont les perspectives d'embauche ? Quel type de poste seront à pourvoir ? Quelles sont les qualités requises pour y candidater ?


Maxime Pitavy

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