Objectif 500 emplois en cinq ans pour le thermalisme en Région

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:39

C'est un secteur en plein développement, tant sur le champ médical traditionnel que sur ses applications liées au bien-être et à la prévention santé. Pour développer au mieux ce secteur, Laurent Wauquiez souhaite bâtir, avec les acteurs du thermalisme, un Plan Thermal avant l’été.
L'un des premiers axes de développement sera de soutenir la création de stations thermales nouvelle génération, à la pointe de la recherche sur le thermalisme de demain et ses applications afin de capter de nouvelles clientèles souhaitant préserver et améliorer leur « capital santé ».

Des structures de bien-être en Haute-Loire
Si la Haute-Loire ne bénéficie pas de station thermale, les équipements faisant la promotion du bien être poussent comme des champignons, notamment à Saint-Bonnet-le-Froid (ça ne s'invente pas, justement capitale du champignon !), qui a créé l'été dernier un spa nature & santé. C'est un projet touristique d’envergure de la Communauté de Communes du Pays de Montfaucon.
Autre exemples dans le département : les bains d’Argile du centre de bien-être de St Paulien, « Les Jardins d’Espaladous » à St Pierre Eynac ou encore le spa de l’hôtel St Roch, à Salzuit. Une journaliste allemande a d'ailleurs fait la tournée des structures de bien-être en Haute-Loire à l'automne dernier. Il s'agit également d'un levier touristique et économique important.

Un doublement du chiffre d'affaires attendu
Sous l’égide de Nicolas Daragon, Vice-président en charge du Tourisme et du Thermalisme, un groupe de travail, piloté par Frédéric Bonnichon, Conseiller régional et Maire de Châtel-Guyon, a été installé jeudi à l’Hôtel de Région. Composé d’élus et d’exploitants de stations de la Région Auvergne Rhône-Alpes, il a pour mission de bâtir un plan de soutien ambitieux pour le thermalisme.
L’idée est de soutenir des projets de développement des stations thermales (investissements portés par des établissements thermaux et aménagements des villes) afin d’accélérer les mouvements de création d’emplois dans ce secteur. Un objectif réaliste de 500 emplois sur 5 ans est souhaité. Un doublement de la fréquentation touristique et du chiffre d’affaires générés par les stations thermales est attendu.

Cinq axes de développement
Cette réflexion devrait se structurer autour de cinq axes. D'abord soutenir les projets de développement, imaginés à l’échelle de la station thermale, pour aller vers la création de « stations de pleine santé », véritables destinations d’excellence touristique dédiées à la prévention et au bien-être. Ensuite soutenir les actions marketing et promotion pouvant être imaginées pour promouvoir le thermalisme en Auvergne Rhône-Alpes pour se fédérer et se promouvoir autour d’une identité commune.
Troisièmement, aider à la modernisation des établissements thermaux, moteur économique des stations thermales, et faire de ces acteurs des partenaires à part entière du développement des stations. La qualification de l’hébergement, la recherche d’investisseurs, le déploiement d’outils mutualisés nouvelle génération seront étudiés. Ensuite accompagner les villes dans les investissements urbains qu’elles auront à réaliser pour créer un cadre de vie attractif pour les touristes et les curistes. Enfin développer des actions en faveur de la formation et la professionnalisation des salariés (hydrothérapeutes) et acteurs (médecins thermaux, kinésithérapeutes).

D’autres partenariats financiers seront recherchés pour mettre en œuvre ce plan, notamment avec la Caisse des Dépôts et Consignations. Ce groupe de travail se réunira de nouveau d’ici deux mois. L’objectif est de pouvoir proposer un Plan d’actions finalisé d’ici l’été.

Photo d'illustration : Laurence Barruel

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