Un marché de Noël à l'APF de Brives-Charensac

Les habitants de la cité des cinq coqs ont découvert au réveil de ce dimanche 14 novembre la présence de banderoles disposées un peu partout dans le bourg. Des mots tels que violence, viol, église, victime, ont été écrits en noir pour rappeler la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 novembre, le collectif Adelphité a poursuivi ses opérations de collage à travers la ville sous-préfecture. Sur différents monuments, notamment l'église, de grandes banderoles blanches, surmontées de messages peints en noir, ont rappelé leur volonté de dénoncer encore et toujours les violences faites aux femmes et aux enfants.
Sur l'une d'entre elles, disposée proche de l'édifice religieux, l'inscription fait allusion au rapport de la commission Sauvé qui a récemment mis en lumière l'hécatombe de pédophilie au sein de l'Eglise : "330 000 agressions sexuelles. 1950-2020. Eglise de France". Le chiffre de 330 000 correspond en fait au nombre de victimes d'agressions sexuelles par des religieux ou des laïcs au sein de l'institution catholique sur cette période.
Le jeudi 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes. Afin de rendre hommage aux 102 femmes tuées sous les coups de leur conjoint (ou ex) en 2020, le Cidff (Centre d'Information sur le Droit des Femmes et des Familles) organise plusieurs actions chocs dans le département.
"Nous appelons toutes et tous à se réunir le jeudi 25 novembre à 10 heures au centre d’Yssingeaux et le samedi 27 novembre, même heure, devant le théâtre du Puy-en-Velay. Ensemble, nous sommes plus forts. Ensemble, nous sommes plus visibles. Ensemble pour que personne ne se sente seul et démuni dans un quotidien de coups et d’intimidations ». Arlette Arnaud-Landau, présidente du Cidff 43.
Vos commentaires
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2 commentaires
bravo , mais pourquoi le faire la nuit.
Mise à part l'armée, aucune institution n'a plus odieusement et lâchement tenter de se protéger que l'Eglise. Et elle continue...
Une femme sur deux meurent sous les coups de son conjoint mais combien d'enfants victimes de violences parentales ? 1 enfant meurt tous les 4 jours en France en raison de maltraitance.
Dénoncer c'est formidable.
Eduquer est essentiel. Malheureusement, les bourreaux ont souvent été des victimes.
Bravo à vous pour vos actions !