Marc Boléa convoqué en correctionnelle pour avoir tenté de frapper un policier

Par A.Wa , Mise à jour le 21/05/2021 à 04:00

L'élu, poursuivi en appel pour recel, blanchiment d'argent et complicité pour avoir favorisé l'exercice de la prostitution, est convoqué devant le tribunal correctionnel pour outrage, rébellion et violences volontaires n'ayant pas entraîné d'incapacité, sur personne dépositaire de l'autorité publique.

D’après les journaux Centre France, Marc Boléa et sa compagne auraient été interceptés en voiture au Puy-en-Velay ce samedi 15 mai, en fin d’après-midi. Tous deux auraient présenté des taux d’alcoolémie délictuels (c’est-à-dire supérieurs à 0,8 g/L de sang). Le conseiller départemental suspendu et élu d’opposition de Vals près Le Puy, assis sur le siège passager, se serait rebellé et aurait tenté de frapper l’un des policiers, qui aurait réussi à esquiver le coup. L’élu aurait ensuite été victime d’un malaise et transporté à l’hôpital Emile Roux.

Convoqué en correctionnel en décembre

Nous avons contacté le procureur de la République du Puy. Nicolas Rigot-Muller répond qu’en vertu des dispositions de l'article 11 du code de procédure pénale, il ne commente ni les circonstances des faits reprochés, ni les déclarations des mis en cause.
En revanche, il indique que Marc Boléa est convoqué devant le tribunal correctionnel le 14 décembre 2021 pour outrage, rébellion et violences volontaires n'ayant pas entraîné d'incapacité, sur personne dépositaire de l'autorité publique.

La date de l'appel encore indéterminée

Le 18 mars dernier, Marc Boléa a été relaxé des faits de recel, blanchiment d'argent et complicité pour avoir favorisé l'exercice de la prostitution. Il n’a été condamné qu’à une amende de 250 euros pour avoir fait usages des services de la prostitution à trois reprises. Le parquet a interjeté appel contre cette relaxe partielle. La date du procès d’appel à Riom n’est pas encore fixée.
La compagne, elle, ne fait pas l’objet d’un appel. Elle a été condamnée à douze mois d'emprisonnement intégralement assortis d'un sursis (la peine requise par le parquet) ainsi que l'interdiction de détenir une arme pendant cinq ans. Sa société Romy a écopé d'une amende de 3 000 euros. Et le gîte du 15 rue de la Gazelle lui a été confisqué par la Justice.

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Vos commentaires

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4 commentaires

ven 21/05/2021 - 11:27

L : C'est bien triste pour sa famille, que je connais bien (un ancien du Val Vert et surtout du VVS), et aussi surtout ses filles

jeu 20/05/2021 - 22:18

Pathétique. Ne tirons pas sur l'ambulance même si elle transporte l'ancien responsable du sdis...

En revanche, l'éthique de ces politiques interroge. Entre un qui se croit hors des lois et l'autre qui ne vise que sa carrière (Marco et Lolo), la très conservatrice et catho Haute-Loire illustre bien le marigot politique. Il ne manque que l'éternel représentant et fossoyeur du Ps 43 qui fut un temps, en situation délicate, avait perdu la parole...

Altiligériens réveillez-vous ! 

jeu 20/05/2021 - 21:48

Après les révélations du préfet, les agissements de ce dernier cela en dit long sur l’éthique de notre classe politique locale !!!

Pauvre Jacques Barrot, il doit bondir dans sa tombe !!!

jeu 20/05/2021 - 17:58

L : c est la dechéance d une personnalité locale et avec le proces encours cela n arrange pas le couplé. Triste quand même cette attitude