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L’UFC-Que Choisir 43 veut rendre obligatoire le Nutri-Score
Alors que la Commission européenne doit déterminer avant la fin de l’année le modèle d’étiquetage nutritionnel simplifié européen, l’UFC-Que Choisir de Haute-Loire, lance sa campagne « Affiche Ton Nutri-Score ». Objectif : faire de la pédagogie auprès des consommateurs sur les avantages du Nutri-Score, mais aussi dénoncer les marques qui ne jouent pas le jeu de la transparence en ne l’affichant pas sur leurs produits.
Soucieuse que la Commission européenne résiste aux faux-arguments du lobby agro-alimentaire contre le Nutri-Score, l’UFC-Que Choisir presse les parlementaires de se mobiliser pour qu’ils demandent au gouvernement français et aux autorités européennes de le rendre obligatoire.
Les teneurs élevées en sucres, acides gras saturés et sel d’un grand nombre d’aliments industriels sont une des principales causes du taux élevé d’obésité, de maladies cardio-vasculaires et de diabète. Or la complexité des analyses figurant sur les emballages empêche les consommateurs d’identifier les produits de meilleures qualités nutritionnelles.
Poursuivant son combat historique en faveur d’un affichage compréhensible par tous, l’UFC-Que Choisir de Haute Loire a mené ce mercredi 28 septembre une campagne de terrain en faveur du Nutri-Score dans la galerie marchande d’Intermarché à Chadrac.
Une action pédagogique auprès des consommateurs de Haute-Loire pour asseoir la pertinence du Nutri-Score.
Au rayon laitier frais par exemple, le Nutri-Score réfute en un clin d’œil les idées préconçues et révèle que certains desserts au chocolat tels que le yaourt à boire « Yop chocolat » de Yoplait (B) ne sont pas obligatoirement caloriques et qu’à l’inverse la présence de fruits ne garantit pas une bonne note nutritionnelle, comme pour la panna cotta mangue passion de Rians (D).
Certains produits comme Bridélight doux 15% m.g., mettant en avant leurs avantages nutritionnels (protéines, calcium, faible teneur en matière grasse), ont en réalité le même Nutri-Score (D) que d’autres produits standards du rayon tels que le beurre doux Elle et Vire.
Une action pour dénoncer l’opacité maintenue par 40% des marques
Si la facilité d’utilisation du Nutri-Score a fait de lui le modèle officiel dans 7 pays d’Europe (France, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, Allemagne, Suisse), il est pourtant encore absent sur 40% du marché alimentaire français, 5 ans après sa mise en place.
Munis de l’application mobile gratuite « Quelproduit » qui permet notamment de dévoiler les Nutri-Scores, les bénévoles de l’Association constatent amèrement l’absence de cet affichage sur de nombreux produits leaders de leurs rayons tels que le Coca-Cola (E), les barres de Kinder « Chocolat » (E), les biscuits Oreo « Original » (E).
Déplorant les conséquences de cette opacité, l’UFC-Que de Haute-Loire dans le cadre de sa campagne « Affiche ton Nutri-Score ! », dénonce auprès des consommateurs, les grandes marques qui n’affichent toujours pas le Nutri-Score.
Constatant l’échec du volontariat pour une généralisation du Nutri-Score, l’UFC-Que Choisir de Haute-Loire presse les parlementaires de se mobiliser pour qu’ils demandent au Gouvernement français et aux autorités européennes de le rendre obligatoire.
L’association invite également les consommateurs à consulter sa page dédiée au Nutri-score sur le site quechoisir.org et à interpeller, via celle-ci, la Commission Européenne sur les réseaux sociaux.