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Le fouga Magister a retrouvé sa place ce jeudi 27 mars en fin de journée. Véritable emblème de l’aéroport de Loudes, cet avion, présent depuis de nombreuses années à l’entrée de la commune, a retrouvé son piédestal après plusieurs mois de restauration minutieuse.
Offert en 1994 par François Léotard, le fouga Magister a marqué les esprits dès son installation. Utilisé autrefois à l’école de la Patrouille de France. Mme Allary, maire de l’époque s’était engagée à le restaurer et l’exposer sur la RN102 (ex RD 906). C’est en 1996 qu’il prit place et n’en bougea plus jusqu’en 2024.
« Loudes a toujours eu une histoire avec l'aérodrome, on a souhaité rester sur cette thématique ».
« Loudes a toujours eu une histoire avec l'aérodrome, on a souhaité rester sur cette thématique », explique Laurent Barbalat, maire de Loudes. Ce constat renforce l’attachement des habitants à cette pièce maîtresse du patrimoine local.
Avec la réouverture de la ligne Loudes-Paris, l’aéroport se trouve à un tournant décisif. Le Fouga Magister est un élément important pour le développement de la dynamique de l’aéroport.
Les défis de la restauration
« Il était vraiment en mauvais état » avant son entretien. Son cockpit brisé et sa carlingue vieillie témoignaient des années d’exposition et des dégradations accumulées, parfois même vandalisé. La commune de Loudes a mobilisé des ressources importantes pour redonner vie à cet appareil de 2,2 tonnes.
« Il y a un cahier des charges à respecter, c’est un avion de l’armée »
Le coût des travaux a été « astronomique ». Jordane Lesieur, adjoint à la mairie, a su trouver le bon interlocuteur en la personne de Franck Brize. Ancien gérant d’Atomyk Pub, il dirige aujourd’hui Brize Concept, une entreprise locale spécialisée en serrurerie et peinture, basée à Beaulieu. Grâce à son intervention, « la facture a été divisée par deux », permettant ainsi à la commune de financer intégralement les 20 000 € engagés.
Le conseil municipal a sollicité la Fondation du Patrimoine pour un soutien financier ainsi qu’à des mécènes du secteur privé et de particuliers.
Lié à son statut d’avion militaire, « Il y a un cahier des charges à respecter, c’est un avion de l’armée », ajoute M. Barbalat. L’objectif principal était de conserver l’aspect original que les habitants avaient toujours connu. Grâce à l’intervention de M. Cigolotti, sénateur de Haute-Loire, la commune a pu être mise en relation avec le ministère, qui a autorisé la reprise des couleurs de la patrouille de France.
Un avenir sous haute surveillance
Conscient des actes de vandalisme, le conseil municipal a décidé de renforcer la sécurité autour de l’appareil. Des caméras de surveillance seront prochainement installées, assurant ainsi sa pérennité.
C’est un travail de restauration exemplaire qui, au-delà de son aspect esthétique, renouvelle le lien entre l’histoire locale et le dynamisme du territoire.
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1 commentaire
Bonjour, Oui, c'est une excellente idée d'entretenir cette machine et de la restaurer. Impossible de la tenir complètement à l'écart du vandalisme, mais peut-être qu'aux couleurs de la Patrouille de France, elle inspirera plus de respect...
En revanche, je ne sais pas qui a été chargé des recherches pour l'établissement de la décoration de cette machine, puisqu'elle n'est pas conforme à ce qu'elle devrait être.
Vraiment dommage de ne pas y avoir mis encore un peu plus de sérieux...
Avec cette décoration, l'insigne présent sous le cockpit côté droit devrait être noir et argenté, tel qu'on le voit bien sur cette photo.
https://www.avion-chasse.fr/wp-content/uploads/2023/08/patrouille-de-france-fouga-magister.jpg
Merci et Fly safe à tous ! Rvb