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Le rocher Saint-Michel d'Aiguilhe fait peau neuve
Devenu le quatrième monument préféré des Français en 2014, le rocher Saint-Michel est en constante modernisation. Notamment depuis 2004, avec la restauration des fresques de sa chapelle, jusqu’à l’année dernière, lors des travaux de consolidations du rocher. Et ça ne s’arrête pas. Ce samedi matin a eu lieu l’inauguration du nouvel espace d’accueil du monument, dont le chantier avait débuté début 2018. À partir de maintenant, les 268 marches à gravir pour arriver à la chapelle seront parsemés de nouveaux étages, tous contenant des activités scénographiques et interactives qui seront reliées entre eux par des ascenseurs. Car oui, comme le dit Michel Roussel, maire d’Aiguilhe : « l’un des principaux objectifs de ce projet, en plus de renforcer l’attractivité du site, c’est d’améliorer l’accessibilité du site en proposant une visite interactive pour les visiteurs dans l’incapacité physique à se hisser jusqu’à la chapelle, à cause des marches ».
Entre scénographie et visite virtuelle
Même si le maire d’Aiguilhe reste modeste en appuyant sur le fait que ces innovations ne sont pas l’équivalent d’un Futuroscope ou d’un Vulcania, les quatre étages qui composent ce nouvel espace sont flambant neuf, et n’ont rien à envier aux pionniers de la scénographie et du visuel. Au rez-de-chaussée, on trouve la traditionnelle boutique et billetterie. Mais dès le premier étage, le visiteur se retrouvera face à un gigantesque écran incurvé, permettant de faire une visite virtuelle de la chapelle, dont on pourra observer tous les recoins avec un joystick. Aux deux niveaux supérieurs, ce sera 3 espaces scénographiques qui seront consacrés à l’architecture du rocher, mais aussi à son histoire, en faisant un grand bond dans le temps jusqu’à l’époque volcanique. Enfin, au dernier étage, une salle pédagogique prend place, et à partir de là, les escaliers classiques mènent jusqu’à la chapelle.
« Ces installations vont fortement contribuer au tourisme »
De nombreux élus étaient présents pour l’inauguration de ce nouvel espace en ce matin du samedi 29 juin. Chacun d’entre eux se sont relayés le micro au pied du rocher pour faire part de leur engouement autour de ce projet. Parmi eux, le député Peter Vigier, qui n’a pas caché sa satisfaction vis-à-vis de ce dernier : « c’est un projet constituant un réel aboutissement dans cette commune d’Aiguilhe ». Commune qu’il a qualifiée comme « la plus belle commune de Haute-Loire ». Jean-Pierre Marcon, le président du conseil départemental, était lui aussi présent et a fait part des perspectives liées au tourisme « ces installations vont fortement contribuer au tourisme, c’est une très bonne chose ». Tandis que l’homme fort de la réalisation de ce projet, Michel Roussel, a livré un long discours sur le chemin parcouru jusqu’à l’aboutissement du projet. Le rocher Saint-Michel a même eu le droit à un poème en fin de discours, juste avant la visite des nouvelles installations.
Un projet de longue date
Le début du projet date d’il y a déjà 8 ans, en mai 2011. Celui-ci prend naissance à l’époque avec l’acquisition de la maison Mirmand, un ancien corps de ferme situé dans le bourg d’Aiguilhe. Celle-ci se situant dans la continuité de l’ancien espace d’accueil, elle constituait un réel intérêt pour y implanter le futur espace d’accueil. En février 2014, c’est au tour de Renaud Berger, architecte, et Pierre Yves Guillot, scénographe, de rentrer dans la danse et de mettre en place les fondations de ce projet en déterminant son aménagement. C’est en 2018 que les travaux commencèrent, pour aujourd’hui donner vie, le 29 juin 2019, à ce nouvel espace d’accueil et ses installations.
Combien ça coûte ?
Le financement de ce projet a été un long chemin pour le maire d’Aiguilhe, qui avait pour objectif que la commune ne dépense pas plus de 30 % dans ce grand chantier qui approchait l’enveloppe des un million d’euros. Grâce à l’écho du projet et de son importance dans l'attractivité au territoire, la région a accepté d’octroyer une aide de 200 000 euros. La Communauté d’Agglomération quant à elle, a versé la somme de 81 000 euros et le département 100 000 euros. Quant à l’Union Européenne, elle a offert la deuxième plus grande contribution, à hauteur de 187 000 euros. L’État lui, a été moins généreux que les échelons inférieurs en octroyant la somme de 50 000 euros. Au final, l’objectif de Michel Roussel a quasiment été atteint, puisque la commune a prit en charge 33 % du financement contre 66 % d’aides publiques.
F.R
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