FO : des droits et des devoirs pour la coiffure et l'esthétique

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:42

Stéphanie Prat-Eymeric, coiffeuse depuis plus de 20 ans à Avignon, chargée de mission coiffure et esthétique pour le syndicat Force ouvrière, continue son tour de France des salons de coiffure et d'esthétique, qui l'a récemment amené au Puy-en-Velay. Stéphanie Prat-Eymeric a deux objectifs vis-à-vis des salariés de la coiffure et de l'esthétique : les sensibiliser aux prochaines élections des très petites entreprises (TPE) mais aussi leur faire connaître les droits qu'ils possèdent.

Faire connaître les droits que les salariés ignorent
Stéphanie Prat-Eymeric est venu au Puy-en-Velay pour aller à la rencontre des salariés de la coiffure et de l'esthétique pour leur parler des élections TPE. Des élections, qui auront lieu en décembre 2016, durant lesquelles les salariés des très petites entreprises seront appelés à voter pour leur syndicat. « Ces élections sont importantes pour nous puisqu'elles déterminent la représentativité au niveau des négociations » explique la coiffeuse avignonnaise. Le but de cette visite est aussi de faire connaître à ces mêmes salariés, les droits qu'ils ont et que pour la plupart ignorent. « Les régimes de prévoyance et de mutuelle permettent aux coiffeur(se)s de bénéficier des fonds d'actions sociales pour, par exemple, tout ce qui est lié à la santé ». Pour activer ces fonds d'actions sociales, les salariés doivent contacter, par mail, le syndicat général force ouvrière des services de la coiffure et de l'esthétique.

Des salaires trop bas pour un métier « passion »
Pour Stéphanie Prat-Eymeric « Le secteur de la coiffure ne se porte pas très bien. Nous avons de moins en moins d'apprenti ». Les raisons de cette crise sont difficiles à cerner, mais d'après un rapport de la DARES, le salaire d'un coiffeur est plus bas que celui d'un technicien de surface. « La coiffure est un métier de passion. Mais si les salaires ne sont pas à la hauteur de l'investissement, il n'y a plus d'engouement à vouloir vivre de sa passion » regrette Stéphanie Prat-Eymeric. « Nous nous dirigeons vers une pénurie de coiffeur ».

Les titres restaurant dans le viseur
Concernant les prochaines négociations, le souhait des salariés de la coiffure et de l'esthétique serait de pouvoir bénéficier des titres restaurant. « De plus en plus de salons sont ouverts entre midi et 14 heures. Et il est délicat de manger en une heure au milieu des produits » constate Stéphanie Prat-Eymeric. Pour cette dernière, ce serait un plus pour une profession où les salaires sont peu élevés. « Cela améliorerait le pouvoir d'achat ainsi que la santé » conclut-elle.

V.B.

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