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Festival celte : Matmatah a ravivé la bête du Gévaudan

dim 13/08/2017 - 05:53 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:47

Plus aucune place à vendre depuis belle lurette, même pas sous le manteau au marché de Saugues : c’est une grande première pour le festival qui a affiché complet tout au long de cette 11e édition.
Et elle a débuté au domaine du Sauvage, ce qui en préfigurait bien la tendance brute et authentique. The Green Duck et Le Condor auront distillé du rythme et de l’énergie au public venu en nombre, depuis jeudi soir, sur les montagnes de la Margeride.

Ruée sur les places via Internet
Puis Matmatah est venu donner le dernier coup de rein, ce samedi soir. Un groupe qui a eu la très bonne idée de se reformer il y a un peu moins d’un an, avant de sortir un nouvel Album, Plates Coutures.
Les programmateurs du festival ont eu des antennes, sur ce coup-là, et surtout le nez creux. La ruée sur les places via Internet en est la preuve.
Les Brestois de Matmatah qui se sont fait connaître voilà 20 ans avec Lambé an Dro, ont pris le public par le meilleur bout qui soit, c’est à dire immédiatement à rebrousse poil et à grand renfort de décibeltes (les décibels celtes). Dans leurs plaisanteries, la température toujours plus modérée qu’ailleurs en bord de Seuge, est allée rejoindre d’autres légendes, comme celle d’un soleil parfois souvent intermittent en Bretagne.

Hédoniste, provocateur, engagé, irrévérencieux
Gévaudan vs Bretagne, deux univers en tout cas où l’herbe est plus verte qu’ailleurs ; exceptée celle qui les a longtemps le plus intéressés, hallucinogène celle-là, assez gourmande en soleil et chaleur.
Hédoniste, provocateur, engagé, irrévérencieux, Matmatah a conservé – comme si c’était un recette de crêpes héritée de leur grand-mère – son penchant pour un rock bien celtique, mais surtout bien rock, où les guitares sont de drôles de cornemuses. Et sous les bigoudènes, on trouve de sacrés chevelus. Du coup, les Bretons ont embarqué le public à bord de leur cheval de Troie.
De morceaux plus anciens, que la foule du festival a repris en chœur (Emma), jusqu’à des chansons du dernier album : le concert de Matmatah a littéralement soufflé en tempête. Pour la plus grande joie, d’ailleurs, de tous ceux qui sont venus mettre les voiles avec eux.

J.J.

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