Des vestiges de chapelle retrouvés sur le site du projet éolien de Pradelles

En 2022, des vestiges de la chapelle Sainte-Marie Madeleine de la Chabassole ont été inscrits dans la carte archéologique de la commune, et un diagnostic archéologique a été prescrit en 2023 en raison d’un projet éolien. En 2024, l’association "Pas d’éoliennes à la Chabassole" a confirmé la présence de ruines, et une étude pourrait permettre leur sauvegarde.

Le dernier témoignage direct de son existence date de 1654. L’abbé Aulagnier, curé du Brignon, raconte dans son journal qu’en traversant la Chabassole, il a découvert la chapelle « toute seule, sans porte ni vitre, mal tenue et en ruines ». Il ajoute qu’il s’est arrêté pour prier sur le sol dégradé.

Plusieurs siècles plus tard, en avril 2022, le service régional d’archéologie a reconnu la présence de vestiges potentiels sur le site, en les inscrivant dans la carte archéologique de la commune de Pradelles. Cette inscription a mené, en juillet 2023, à une demande de diagnostic archéologique par EDF Renouvelables, qui prévoit de construire un parc éolien sur ce même site. Ce diagnostic vise à protéger le patrimoine en évaluant les vestiges présents

En été 2024, l'association "Pas d’éoliennes à la Chabassole" a exploré les lieux et confirmé la présence de ruines caractéristiques. Si un futur diagnostic officiel valide ces découvertes, des mesures de préservation et d’étude des vestiges pourront être prises dans le cadre de l'archéologie préventive.

La chapelle Sainte-Marie Madeleine pourrait ainsi connaître un destin similaire à celui de l’église Saint-Quentin de Chaspinhac, récemment restaurée et valorisée. La question demeure : ce lieu de culte oublié retrouvera-t-il une nouvelle vie ?