Craponne : c'est la fête au marché

mer 09/05/2018 - 17:53 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:52

Ces derniers temps, nous n’avons eu d’yeux que pour le Puy-en-Velay. Et pour cause, le marché ponot figurait parmi les 25 finalistes régionaux en lice pour décrocher le titre de « Plus beau marché de France », un concours lancé en début d’année par TF1. Le mercredi 9 mai 2018, le classement final du concours affichait le marché du Puy-en-Velay à la neuvième place.

Aujourd’hui, c’est du marché de Craponne-sur-Arzon dont il faut parler car jusqu’au dimanche 27 mai 2018, il accueille la 4e édition de la Fête internationale des marchés. Un événement festif dont l’objectif est de promouvoir le marché comme modèle de circuit de distribution court, moderne et de qualité où la proximité des commerçants, la qualité de l’offre et la mixité sociale en font des lieux uniques d’animation des cœurs de ville.

Le rendez-vous est donné à Craponne-sur-Arzon les samedis 12, 19 et 26 mai 2018 pour célébrer cette fête animée de diverses activités telles que des dégustations, des démonstrations culinaires, des jeux etc.

Un amoureux du patrimoine du terroir
Jean-Luc Petitrenaud est le parrain historique de cette manifestation. Cet homme qui voit plus de poésie dans un livre de recettes que dans un recueil d’Arthur Rimbaud, est un amoureux du patrimoine du terroir. Lors de ses chroniques à la radio ou ses émissions de télévision, il trouvait toujours les mots justes pour mettre l’eau à la bouche des auditeurs ou téléspectateurs, au point souvent de pouvoir donner un goût à cette eau. Ce talent il le met aujourd'hui au service de l’écriture, tout aussi savoureuse.

« Un bon gastronome est un Sherlock Holmes »
Être un amoureux du patrimoine du terroir, c’est bien évidemment aimer faire les marchés. Un exercice dont Jean-Luc Petitrenaud, qui est à l’origine de la Semaine du Goût, ne peut se passer. « Faire le marché, c’est une quête. Un bon gastronome, c’est un Sherlock Holmes, il mène son enquête à petits pas, fait des découvertes, pour remplir son panier » raconte-t-il.

« Les grandes surfaces dépannent les faux pressés »
Mais encore faut-il avoir le temps ? A cette question, le célèbre critique gastronomique a sa réponse toute prête : « Les gens ont bien le temps de rechercher pendant des heures le lieu idéal pour leurs vacances, ils ont le temps d’attendre dans une file le dimanche pour un paquet de cigarettes. Les grandes surfaces dépannent les faux pressés qui ne font finalement que remplir leur caddie. Ça manque cruellement de théâtralité ! »

Stéphanie Marin

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