Conférences en série au Musée Crozatier pour explorer des paysages photographiques

, Mise à jour le 09/11/2023 à 04:00

Dans le cadre de l'exposition "La confusion des horizons - Le paysage dans les collections du FRAC Auvergne & du musée Crozatier", le musée propose un cycle de conférences qui permettra d'explorer et prolonger les aspects contemporains des paysages photographiques.

Les conférences sont d'une durée de 1h30 et les inscriptions sont obligatoire via l'accueil du musée ou sur la billetterie en ligne du musée. Comptez 7 € la conférence et 21 € les quatre conférences (pack 4 conférences en vente seulement au guichet du musée). Au menu :

  • PAYSAGE, FRONTIÈRE & APPARTENANCE - Jeudi 9 novembre à 18h30 par Anne-Marie Filaire, artiste, photographe et enseignante à Sciences Po Paris.

Anne-Marie Filaire témoignera de son travail photographique à partir de la Mission de l’Observatoire photographique du paysage en Haute-Loire dont elle est originaire, les paysages du Moyen-Orient dont témoigne son parcours, et ses travaux récents sur les terres excavées du Grand Paris.

  • RUINES CONTEMPORAINES - PAYSAGES D’UN FUTUR COMPROMIS - Jeudi 16 novembre à 18h30 par Jonathan Tichit, docteur au laboratoire ECCLA à l'Université Jean Monnet à Saint-Etienne.*

Les différents travaux photographiques étudiés permettent, chacun à leur manière, d’interroger le futur que la crise écologique semble compromettre, et posent tout particulièrement la question de notre rapport au temps.

  • LE PAYSAGE & LES COLLECTIONS PHOTOGRAPHIQUES DU FRAC AUVERGNE - Jeudi 23 novembre à 18h30 par Laure Forlay, responsable du service des publics au FRAC Auvergne et commissaire de l'exposition La confusion des horizons.

De l’horizon des pierres à l’horizon des particules, cette exposition propose les regards photographiques de vingt-six artistes majeurs du FRAC (Fonds régional d’art contemporain Auvergne).

  • LE PAYSAGE VIVANT ALTILIGÉRIEN, PASSE SIMPLE OU FUTUR CONDITIONNEL ? - Jeudi 30 novembre à 18h30 par Éric Andron, directeur et architecte conseil du CAUE 43.

Les paysages de Haute-Loire évoquent généralement des images de nature idyllique mais la carte postale héritée du XIX° évolue en permanence :  campagnes standardisées, urbanisme(s) souvent sans soin, équipements invasifs ... Les paysages ordinaires ont-ils perdu de leur intérêt et auraient-ils perdu ce qu'ils avaient à offrir au temps d'avant les énergies fossiles ?

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