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Apprendre à son rythme avec le programme "PARLER"
Depuis ce lundi 3 novembre jusqu'au vendredi 7, l'école de La Fontaine de Vals-Près-Le-Puy a été le terrain d'apprentissage de douze enseignants "stagiaires". Durant ces quatre jours, ces enseignants venus des quatre coins du département ont pu observer l'application de ce dispositif par l'intermédiaire des trois enseignants de grande section, cours préparatoire (CP) et cours élémentaire (CE1 et CE2) de l'école de Vals. Une formation menée par Jean-Christophe Gaillard, inspecteur de l'Education nationale chargé de de formation continue.
Quatre compétences visées
Le programme "parler" s'étend" sur plusieurs années. De la grande section au CE1, voire CE2. Durant ce programme quatre compétences sont travaillées: la fluidité de lecture, le code alphabétique, la phonologie et la compréhension.
Un dispositif expérimenté
Etudié par le médecin de santé publique Michel Zorman et son équipe, les écoles peuvent s'appuyer sur l'expérimentation non négligeable de cette méthode. En effet, ce programme de prévention de l’illettrisme et de l’échec scolaire (Parler Apprendre Réfléchir Lire Ensemble pour Réussir) a été mené de 2005 à 2008 dans l’agglomération grenobloise au sein de plusieurs écoles de REP dont les élèves étaient très largement issus de familles défavorisées. Les élèves "expérimentés" se sont avérés être en progression grâce à l'application du programme.
Un apprentissage en groupe
La grande différence avec l'apprentissage traditionnel de la lecture réside dans le fait que les classes sont divisées en groupes de niveau. "Plus simple pour les élèves et pour les enseignants" déclare une institutrice de La Fontaine. "Avec cette méthode, tous les élèves sont en progression" confirme Marie-Christine Beynier, conseillère pédagogique. "Les groupes sont plus homogènes, l'enseignant est alors au plus près des besoins des élèves" rajoute une enseignante.
L'essayer c'est l'adopter ?
A l'issue de la formation les enseignants "stagiaires" décident, ou pas, d'adopter le programme. Mais si les écoles n'adoptent pas systématiquement le dispositif "PARLER", elle attise la curiosité. "Après le stage, les écoles adoptent bien souvent le programme" assure Marie-Chrsitine Beynier. Les formateurs, sous les nombreuses demandes, ont dû limiter les places pour ce stage. C'est la quatrième année que cette formation est proposée et environ 50 écoles altiligériennes ont pu découvrir ce fameux programme.
V.B
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