Après quelques semaines de calme, ce mardi 6 juin sera un nouvel épisode national de la lutte contre la réforme des retraites. La manifestation de Clermont-Ferrand sera inédite pour les forces de l'ordre.
L'intersyndicale nationale a décidé que la nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites, bien qu'adoptée, se déroulerait le mardi 6 juin dans toute la France. Un nouveau rassemblement réclamé par les syndicats pour "soutenir le projet de loi d'abrogation de la réforme des retraites déposé à l'initiative du groupe LIOT (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) et qui doit être examiné à l'Assemblée nationale, le 8 juin prochain".
Ce sera l'organisation des grands jours pour l'intersyndicale, histoire de relancer un mouvement qui s'est un temps interrompu ces dernières semaines. Une grande manifestation à Clermont-Ferrand, à 10 heures, départ place du 1er mai. Pour ceux qui viennent d'Issoire, le départ est prévu à 9 heures sur le parking d'Animantis. Il y aura, une deuxième manifestation, à Issoire à 17 heures, devant la Halle aux Grains.
Deux drones de la police à Clermont-Ferrand
Pour les forces de l'ordre clermontoises, cette manifestation du 8 juin sera inédite. Le préfet du Puy-de-Dôme ayant autorisé, de 9 h 30 à 14 h 30 l'utilisation de drones par la police nationale. Expliquant ce recours par le fait que la manifestation soit "mobile, se déplaçant en cortège de la place du 1er mai à la place de Jaude", et également des "risques de blocage de la circulation, des dégradations et des faits de violences constatées récemment, lors de précédentes manifestations".
La police de Clermont-Ferrand, aura le droit d'utiliser deux caméras aéroportées pendant la durée du rassemblement, uniquement sur les rues traversées par la manifestation et à ses abords. "Ce rassemblement se déroule sur une large zone à sécuriser située en centre-ville, avec de nombreuses rues et avenues ce qui implique de disposer d’une vision en grand-angle pour permettre le bon déroulement de la manifestation et la préservation de l’ordre public", explique la préfecture.