Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur

La véritable histoire du quad brûlé à Guitard

Par nicolas@zoomdici.com , Mise à jour le 01/06/2023 à 12:00

Suite à l’article concernant l’engin calciné qui trônait depuis un moment au centre du bois de Bonneterre, la propriétaire du quad a souhaité réagir. Elle apporte des informations notamment pour expliquer pourquoi l’objet du sinistre est resté si longtemps dans cet espace public.

Dans l’article de presse paru le lundi 29 mai au sujet d’un quad et sa remorque détruits par les flammes, il est rapporté, suite à des témoignages de personnes rencontrées sur place, que les carcasses métalliques occupent le bois de Bonneterre depuis le début du mois de mai. « C’est faux !, dément la propriétaire de l’engin, Directrice du centre équestre de Guitard. Tout simplement parce que le quad m’a été volé dans la nuit du 14 au 15 mai. Les responsables ont fracturé la porte du hangar et sont partis avec mon outil de travail à plus de 10 000 euros ! »

D’après elle, les personnes suspectées d’être à l’origine du délit ont déambulé cette nuit même dans le secteur de Guitard « à 10 dans la remorque. Ils sont ensuite descendus dans le bois de Bonneterre pour enflammer le quad le 15 mai. Tout ça a été certifié par la police. Donc, ça ne fait pas un mois que mon véhicule stationne là-bas ».

« Il fallait attendre le feu vert de l’expert en assurance »

À la question de savoir pourquoi l’engin et sa remorque sont restés tout de même plus de deux semaines sur place, laps de temps qui a interpellé des riverains et des promeneurs du parc, elle répond : « J’ai porté plainte dès le lendemain. Il a fallu que je fournisse de nombreux papiers et justificatifs pour confirmer la propriété du quad, sa valeur, l’infraction et bien d’autres choses encore. Et pour évacuer le quad, il fallait attendre le feu vert de l’expert en assurance ». Elle continue : « Malheureusement, cette semaine comportait le week-end de l’ascension. Tous les services ont fermé leurs portes le mercredi soir ».

Ensuite, le professionnel en assurance a attendu le vendredi 26 mai pour se rendre sur les lieux selon les dires de la Directrice du centre équestre. « Et le week-end de Pentecôte a suivi derrière, ajoute-t-elle. Ce n’est ni la police municipale, ni les services de la ville qui devaient évacuer le quad mais moi-même seulement après le rapport de l’expertise. D’où cette durée de temps ».

Les carcasses sont au carrefour de 3 sentiers pédestres et d'un espace de bancs publics.
Les carcasses sont au carrefour de 3 sentiers pédestres et d'un espace de bancs publics. Photo par Nicolas Defay