Initialement, les travaux devaient débuter par le déboisement des zones d’implantation des éoliennes. Mais, autorisées uniquement entre le 1er septembre et le 1er novembre afin de respecter le cycle biologique des espèces locales, ces opérations n’ont pas encore eu lieu. Leur réalisation est désormais reportée à la fin de l’été 2026, au même titre que les diagnostics archéologiques préalables confiés à l’INRAP.
L’association « Pas d’éoliennes à la Chabassole », qui conteste le projet depuis ses débuts, est au cœur de ce retard. Après un recours gracieux auprès du préfet, resté sans effet, elle s’apprête à introduire un recours contentieux conjointement avec la commune de Saint-Paul-de-Tartas, France Nature Environnement Haute-Loire (FNE43) et l’Association pour la Préservation des Paysages Exceptionnels du Mézenc (APPEM).
Les opposants au projet mettent en avant plusieurs arguments : la préservation des paysages et monuments historiques du secteur, la protection de la biodiversité locale ainsi que les fonctions sociale, écologique et hydraulique de la forêt de la Chabassole. Selon eux, le parc éolien pourrait porter atteinte à ces éléments essentiels à l’équilibre environnemental et patrimonial du territoire.
Pour l’instant, aucune date précise n’est annoncée pour le lancement effectif des travaux. La prudence reste donc de mise, et le dossier reste au cœur d’un débat mêlant énergie renouvelable et préservation du patrimoine local.