FO, CGT, FSU, UNSA et Solidaires : l’intersyndicale réunie aux côtés du collectif 43 de soutien au peuple palestinien
Les syndicats portent l’initiative de cette manifestation qui a donné suite à celle du 24 mai, rassemblant alors plus de 400 participants, selon les organisateurs. Aux syndicats qui ont lancé l’appel s’est joint le collectif 43 de soutien au peuple palestinien, collectif qui par ailleurs poursuit sa mobilisation tous les samedis face à la mairie du Puy. Le cortège a marché depuis la place Cadelade en direction de la préfecture, où les différentes organisations représentées ont pris la parole.
Des revendications pour « mettre fin à l’agonie du peuple palestinien. »
Parmi les revendications portées, il y a le cessez-le-feu immédiat à Gaza, la levée du blocus pour l’acheminement de l’aide humanitaire, la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et de tous les otages israéliens détenus par les groupes armés palestiniens, la suspension de l’accord d’association entre l’U-E et Israël, la reconnaissance de l'État de Palestine, la libération de tous les membres de l’équipage de la flottille de la liberté, la levée des sanction contre l’enseignante suspendue et blâmée pour avoir permis à ses élèves de faire une minute de silence en mémoire des victimes civiles de Gaza.
Les décideurs français et européens dans le collimateur
Les syndicats en présence appellent les décideurs à « aller au-delà des déclarations d'indignation et à agir immédiatement. »
À l'inaction pointée par les organisations en présence, s'ajoute la dénonciation de la complicité du gouvernement français :
« Il [E. Macron, ndlr] livre de façon ininterrompue du matériel militaire à Israël. […] Il continue de réprimer toute voix exigeant un cessez-le-feu et l’arrêt des massacres. » d’après FO.
« Netanyahu assasin, Macron complice. Alors c’est à nous simples citoyens de contraindre le gouvernement à tout mettre en œuvre pour lever le blocus et laisser passer sans entraves l’aide humanitaire mais aussi pour obtenir le cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza. » déclare Naziha Bouachmir, à la tête du collectif 43 de soutien au peuple palestinien.
Naziha Bouachmir prend la parole devant la préfecture.
Photo par MFi
La Ligue des Droits de l’Homme porte plainte
Cette semaine, la Ligue des Droits de l’Homme a déposé une plainte à l’encontre de deux industriels d’armement pour complicité de crime de guerre, complicité de crime contre l’Humanité et génocide.
« La Ligue des Droits de l’Homme a décidé de saisir la Justice afin qu’elle examine la responsabilité de celles et ceux qui fournissent le matériel utilisé pour la commission de ces crimes. »
En fin de cortège, sans drapeau syndical ni couleur politique, une pancarte pour témoigner
Photo par MFi