Depuis samedi 7 juin, un voile blanc et brumeux a colonisé le ciel du département et du pays dans son ensemble. Aussi incroyable que cela puisse paraitre, il faut chercher la cause à 7 000 km de là, dans les brasiers gigantesques canadiens.
D'après un article du Monde en date de ce mardi 10 juin : "Plus de 220 incendies sont actifs (au Canada, Ndlr), dont une moitié sont jugés hors de contrôle, et 14 nouveaux départs de feux ont été constatés lundi. Plus de 3,2 millions d’hectares ont déjà brûlé, notamment dans le centre du pays, touché par une sécheresse. Des mégafeux sont toujours actifs dans le centre du pays (dans les provinces de Saskatchewan et du Manitoba) et d’autres prennent de l’ampleur à l’ouest du pays, en Colombie-Britannique".
Si un océan nous sépare, la fumée des brasiers a investi le ciel de la planète pour venir jusqu'à nos contrées, 7 000 km plus loin. N'importe quel altiligérien, et plus encore ceux installés sur un point de vue élevé, peut s'apercevoir de cet espèce de "smog" qui recouvre les villes et les montagnes.
"Elles sont sans danger pour la santé"
Selon les dires des spécialistes que l'on retrouve sur maints sites internet, le phénomène, composé de particules fines notamment organiques volatiles, de dioxyde de soufre, de dioxyde d’azote, et de monoxyde de carbone, ne serait pas dangereux.
Dans un article numérique de RTL : "Les fumées qui survolent la France depuis samedi sont situées à 9.000 mètres d'altitude, donc elles sont sans danger pour la santé. D'ailleurs, aucun impact n'a été pour l'instant observé sur la qualité de l'air".
En revanche, étant situé à 9 km d'altitude, le panache hors norme de fumée aurait des conséquences sur la météo, ralentissant par exemple les averses de pluie.
Drôle de vision du ciel ponot, en ce mardi 10 juin 2025.
Photo par GP