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La Haute Loire compte 227 570 habitants

Par . . , Mise à jour le 31/12/2021 à 16:00

Au 1er janvier 2019, la population altiligérienne comptait 227 570 habitants, une population qui stagne avec un déficit naturel qui s'accentue. De façon générale, au niveau régional, la population dans les milieux ruraux baisse, par contre celle des agglomérations dans le Puy de Dôme et dans la Loire augmente.

Rappelons tout de même que ces chiffres ont été récoltés bien avant la Covid 19 qui a chamboulé les habitudes des Français depuis 2020.

En Haute Loire le taux de croissance annuel moyen est de 0,1% entre 2013 et 2019, tandis que la région Auvergne-Rhône-Alpes compte à cette même période un taux de croissance annuel moyen de 0,6%.

 

Les cinq communes les plus peuplées de Haute Loire

Sans surprise, la commune la plus peuplée reste sans conteste Le Puy en Velay avec 19 215 habitants en 2019 (18 619 en 2013 et 18 879 en 2008). En deuxième position, nous trouvons Monistrol-sur-Loire avec 8 875 habitants en 2019 (8 788 en 2013 et 8 656 en 2008). Puis nous avons Yssingeaux avec 7 278 en 2019 (7 061 en 2013 et 6 936 en 2008), Brioude avec 6 609 habitants en 2019 (6 657 en 2013 et 6 676 en 2008) et Aurec-sur-Loire avec 6 142 en 2019 (5 919 en 2013 et 5 449 en 2008).

Population Haute loire 2019 (Insee) Photo par Insee 2019

Parmi les communes de plus de 3 000 habitants, Coubon obtient la meilleure progression.

Les communes en plus forte croissance

Parmi les communes de plus de 3 000 habitants, c'est Coubon qui obtient la meilleure croissance avec 3 258 habitants et un taux de progression de + 1%. Puis viennent ensuite Sainte Florine avec 3 200 habitants et une progression de + 0,8% et Saint Germain Laprade avec 3 666 habitants et une progression de + 0,7%. Aurec-sur-Loire montre une progression de + 0,6% et Le Puy-en-Velay de + 0,5%.

La méthode du recensement annuel est basée sur des cycles de collecte de cinq ans. Pour plus de pertinence, les données sont donc traditionnellement analysées avec un pas de cinq ans. Toutefois, l’évolution de la situation sanitaire a conduit à reporter à 2022 l’enquête annuelle de recensement prévue en 2021. Pour toutes les communes de moins de 10 000 habitants, il y aura donc dorénavant (pendant les cinq prochaines années) un intervalle entre deux collectes de recensement de six ans au lieu de cinq habituellement. La méthode de calcul des populations annuelles a été adaptée en conséquence. Pour être robustes, les évolutions mesurées sur la dernière période (ici 2013-2019) doivent donc être analysées avec un pas de six ans. Dans le présent document, les comparaisons sont donc basées sur une période de six ans pour la plus récente (2013-2019) et une période de cinq ans (2008-2013) pour la plus ancienne. La comparaison des évolutions de la population, du solde migratoire et du solde naturel sur ces périodes de durée différente n’en reste pas moins pertinente, car toutes les données sont présentées en moyenne annuelle.

L’évolution de la situation sanitaire a conduit à reporter à 2022 l’enquête annuelle de recensement prévue en 2021

Qu'en est-il de nos voisins ?

L'INSEE informe que la population est en baisse dans le Cantal avec 144 692 habitants malgré une attractivité en hausse. Dans l'Allier, la population est également en légère baisse avec une chute de l'apport migratoire et compte 335 975 habitants.
Les départements qui évoluent vers une hausse sont la Loire et le Puy-de-Dôme.
La Loire est en faible hausse, due uniquement par les naissances et compte 765 634 habitants.
Quant au Puy-de-Dôme, la croissance démographique y est modérée, surtout portée par une attractivité en hausse et centrée autour de Clermont-Ferrand avec 662 152 habitants.