Je signale une erreur

Précisez éventuellement la nature de l'erreur

La direction d’Émile Roux répond au mécontentement des syndicats

, Mise à jour le 02/04/2021 à 17:00

Le directeur du centre hospitalier Émile Roux, Jean-Marc Bolliet, a réagit aux déclarations des syndicats que nous avions relayées il y a quelques jours en une de Zoomdici.

Suite à notre article « Non, tout ne va pas bien à l’hôpital », la direction de l’hôpital ponot a tenu à réagir face aux propos tenus par les syndicats de l’établissement.

« Tout d’abord, la situation de crise connue depuis plus d’un an à l’hôpital exacerbe les tensions et personne ne saurait en tirer profit.

Le dialogue social a donc résisté à la crise grâce à 5 rencontres spécifiques en 2020, hors instance. Depuis, le 20 mars, d’autres avancées ont été acquises notamment au travers de la perspective de signer une charte sociale sur les pratiques à mener en matière de ressources humaines. Sur les arguments avancés dans votre article, il est inexact de prétendre que la direction serait absente des instances consultatives du personnel puisqu’elles se réunissent plus que nécessaire : 6 en 2019 et 5 en 2020 pour 4 obligatoires. La Direction, en propre, a été présente à 80% des instances.

Pour conjuguer au mieux crise et gestion courante du Centre Hospitalier Emile Roux (CHER), du Groupement Hospitalier de la Haute-Loire (GHT43) et de nouveaux établissements, la Direction préside le CTE dans un temps limité à 1h30 avant de céder la place à la Direction des Ressources Humaines appuyée de l’ensemble de l’équipe de Direction.

Cette ouverture de séance représente un dialogue inédit à savoir qu’il est proposé aux organisations syndicales, au début de chaque instance, de débattre avec la Direction de tout sujet sans se borner à l’ordre du jour strict, loin du formalisme des textes. Il est vrai que la gestion de la crise pandémique en 2020 et 2021 avec dernièrement l’organisation opérationnelle de la vaccination sur le département depuis le GHT, c’est à dire les hôpitaux du Puy, de Brioude et d’Yssingeaux, ne permet pas la même disponibilité de la Direction qu’auparavant.

D’ailleurs ceci expliquant sans doute cela, le département de la Haute-Loire est classé comme le département français vaccinant le mieux ses personnes âgées de plus de 75 ans, grâce notamment à la forte implication des élus locaux, en lien avec l’ARS et la Préfecture.

Pour ce qui est de la qualité du dialogue social, toujours sur 2019 et 2020, ce sont respectivement 60 thèmes qui ont été abordés sur ces deux années et au total les organisations syndicales ont émis 29 fois un vote défavorable et 26 fois elles ont émis un vote favorable avec cinq report de vote sur ces deux années.

Le dialogue social est donc au cœur des préoccupations de la Direction et de la Direction des ressources humaines. Aucun établissement de santé ne peut être correctement géré dans le temps si les organisations représentatives du personnel n’ont pas voix au chapitre sur les principales décisions.

Pour ce qui est des points de discussion futures, les nouvelles règles de promotions et d’avancement des agents à l’hôpital seront certainement un sujet sensible et l’intégration d’un critère reflétant la

prestation professionnelle sera à rechercher, au-delà de la simple ancienneté.

Concernant la vaccination, il est vrai que la Direction, le corps médical et l’encadrement invitent effectivement et très fortement les agents à se faire vacciner, et continueront à tout mettre en œuvre pour emporter l’adhésion du personnel pour la vaccination. La Direction ne comprend pas « la réticence de certains soignants ». Rappelons que les données scientifiques acquises sur les vaccins démontrent leur efficacité, la Direction fait confiance à la responsabilité des soignants et sur une prise de conscience du caractère non dangereux des vaccins : se vacciner c’est se protéger et c’est protéger les autres. Ainsi, les Héros d’hier continueront à être ceux de demain. »

M.Ca