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Police de sécurité du quotidien : quel bilan un an après dans l'Yssingelais ?

jeu 20/06/2019 - 12:58 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:57

Un peu plus d'un an après la mise en œuvre de la Police de sécurité du quotidien (PSQ) sur l'arrondissement d'Yssingeaux, la sous-préfète Christine Hacques a dressé un premier bilan du dispositif, entourée d'élus de l'arrondissement, de gendarmes et de policiers municipaux, ce mercredi 19 juin 2019.

"Améliorer la formation des jeunes gendarmes"
"Au niveau de la collaboration entre les gendarmes et la police municipale, elle reste très fluide," s'est félicitée la sous-préfète, avant de pointer quelques points de vigilance : "la communication reste à améliorer pour que la population soit bien informée. Ce n'est pas toujours évident car au niveau médiatique, tout ne peut pas être dit. Il faut aussi améliorer la formation des jeunes gendarmes qui vont au contact des gens.

Des gendarmes encore plus présents sur le terrain Christine Hacques a poursuivi : "Les gendarmes sont davantage sur le terrain, leur présence au contact de la population a augmenté de façon significative. On a privilégié les patrouilles pédestres. Quant aux élus, ils ont été pleinement intégrés au dispositif. Ils reçoivent régulièrement une lettre qui leur permet de suivre l'actualité des brigades auxquels ils sont rattachés." Un haut-gradé a reconnu : "c'est toujours plaisant d'aller au contact de la population. On avait presque perdu cette notion, notamment au niveau rural."

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Beaucoup de temps consacré aux Gilets jaunes Le colonel Rabasté du Groupement de gendarmes de Haute-Loire a, quant à lui, rappelé les trois piliers de l'activité des gendarmes : la prévention, le contact, l'investigation. "La prévention en sécurité routière représente 20% de cette activité", a-t-il souligné. "Le dispositif a été mis en place en mars-avril 2018. La mission a été un peu détournée avec les manifestations des Gilets jaunes. On a consacré beaucoup de temps aux manifestations. Il a fallu assurer leur sécurité." Le patron des gendarmes altiligériens a également rappelé le travail de la pluralité d'acteurs qui oeuvrent en bonne intelligence territoriale.
Plusieurs domaines d'intervention Les gendarmes se sont également adaptés aux spécificités du territoire, en créant des groupes de contact dans plusieurs domaines : industrie, milieu scolaire, agriculture, associatif. Ils animent des séances de prévention au sein des établissements scolaires sur les risques addictifs et ceux liés à la cybercriminalité en partenariat avec l'association UFC Que Choisir.

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"On essaie de répondre aux attentes de tout le monde" Les entreprises qui le souhaitent peuvent bénéficier d'un accompagnement face aux menaces auxquelles elles peuvent être confrontées : cyberattaque, protection des données, sécurisation des locaux. "On a renforcé le contact avec la population, par exemple sur les marchés, auprès des commerçants. Cela implique beaucoup plus de présence de nos gendarmes. On a créé des contacts forts avec les milieux scolaires et associatifs, notamment pour prévenir les problématiques liées à la drogue. On essaie de s'adapter et de répondre aux attentes de tout le monde," a expliqué le commandant Antoine Soubiran. Le maire de Sainte-Sigolène, Dominique Freyssenet, a reconnu : "On a le sentiment d'une présence accrue ; ça rassure les gens." Il a néanmoins pointé : "il reste des choses à faire au niveau des écoles par rapport aux conduites à risques." Enfin à l'approche de l'été, les gendarmes sont plus que jamais mobilisés dans l'opération tranquillité vacances.

M-A.B.