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Fonction publique : des grévistes et 850 à 1500 manifestants au Puy

mar 10/10/2017 - 15:14 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:48

----Des grévistes dans l'Éducation nationale
Mardi 10 octobre l'Éducation nationale comptabilisait 18% de personnels grévistes dans les collèges, 8% dans les lycées professionnels, 18% dans les lycées généraux et technologiques, et 26% dans le premier degré (maternelle et élémentaire).-----C'est la troisième manifestation hostile à la politique gouvernementale en un mois au Puy. Après les marches du 12 septembre et du 21 septembre contre les ordonnances Macron, c'est la fonction publique qui a manifesté son mécontentement, mardi 10 octobre à 10h, au Puy-en-Velay.

Cette fois, l'appel a été sensiblement moins suivi. De 850 à 1500 manifestants selon les sources, soit quelques centaines de moins que les fois précédentes. La faute, peut-être, aux rassemblements organisés à 12h à Brioude (60 manifestants selon la préfecture) et Yssingeaux (100 personnes au comptage des gendarmes).
Les suppressions de postes ne passent pas
CGT, FO, CFTC, FSU, UNSA, CFDT, Solidaires 43 et la CGC-CGE (cadres) : tous les syndicats s'étaient donnés rendez-vous. Une entente "jamais vue depuis 10 ans", selon eux. Bonne représentativité, également, du côté des professions : éducation nationale, personnels des hôpitaux, fonction publique territoriale et administrations d'Etat ont défilé.

De la place Cadelade à la préfecture, le cortège a clamé ses exigences. Dans son collimateur : la volonté du gouvernement de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires, le gel du point d'indice, le rétablissement du jour de carence, mais également l'augmentation de la CSG.
TF1 sur le coup
Pour la CGT, "Macron déroule son programme ultralibéral de casse de notre modèle social depuis son élection". Même son de cloche du côté de Force ouvrière, pour qui "ce sont les mêmes orientations qui s'appliquent dans le privé et dans le public".

Ces revendications ont bénéficié d'un soutien imprévu : celui des médias nationaux, postés au Palais de Justice du Puy pour suivre l'affaire Fiona. "On fait d'une pierre deux coups", témoigne un journaliste de TF1 venu suivre la manifestation pour le JT de Jean-Pierre Pernaut.
Clément L'hôte