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Vidéo : les lycéens gonflent les rangs des manifestants

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:48

Le défilé s'est étiré de la place Cadelade à la préfecture, en passant par la rue Pannessac et la mairie. Le syndicat général des lycéens (SGL) de Haute-Loire avait fait passer l’invitation sur Facebook… Ils se sont joints à l'appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires.
"Ta loi c'est de la poudre de perlimpinpin", "la jeunesse dans la rue", ou encore "la jeunesse emm*** le front patronal"... Les slogans changent sensiblement, pas le mécontentement.

Folle croissance chez les lycéens
Les services préfectoraux ont jugé la mobilisation légèrement moindre que le 12 septembre dernier en annonçant 750 manifestants. L'écart est encore pire que d'habitude puisque les syndicats tablaient sur environ 2 000 personnes dans les rues du Puy ce jeudi. Quant aux lycéens, ils n'étaient que quatre la semaine dernière et ils étaient près de 200 cette fois, soit environ 50 fois plus.

"Difficile de mobiliser dans un lycée privé"
Julie est en Terminale ES au lycée Saint-Jacques de Compostelle. Elle a bien essayé de mobiliser ses camarades mais "ça a été compliqué dans mon lycée, car c'est un établissement privé". Elle a pourtant tracté et multiplié les appels, ce qui lui a valu quelques déboires. "Ma CPE n'était pas vraiment contente", explique-t-elle avec sobriété.
Certains lui avaient promis de venir mais finalement, elle était la seule représentante de son lycée. "Mais ce n'est pas grave, moi je suis là, je suis présente avec les autres lycéens pour défendre notre avenir", conclut-elle pleine d'enthousiasme. 

  • Qu'est-ce qui pousse les lycéens et étudiants à descendre dans la rue ? 


"Monsieur le Président des très riches, les fainéants illéttrés sont prêts à se battre"

Selon les syndicats, "63 % des français ne font pas confiance à Macron et à son gouvernement pour réformer le code du travail". Selon ces mêmes syndicats, "la majorité des Français pensent que la politique de ce gouvernement ne bénéficiera qu'aux plus riches". 
Ils craignent que les ordonnances Macron conduisent à une généralisation des CDD et accélèrent la précarisation des salariés. "C'est travailler toujours plus pour gagner encore moins", ironisent-ils en référence à un ancien président de la République. Avant de reprendre un autre élément de communication, appartenant lui au Président actuel : "Monsieur le Président des très riches, les fainéants illéttrés sont prêts à se battre et ne lâcheront rien". 

 

Maxime Pitavy