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Haute-Loire : les quatre engagements du Département pour 2016

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:38

La traditionnelle cérémonie des voeux du Département a débuté cette année par la projection d'un film réalisé par le service communication de la collectivité et qui retraçait les principales missions du Département. "Et encore, ce film ne pouvait montrer l'intégralité des 100 métiers qui sont exercés dans l'ensemble des services du Département", a commenté le Président de l'éxécutif Jean-Pierre Marcon, au terme de la projection.
Pour le Président, les témoiganges de tous ces professionnels montrent à quel point la collectivité, "autrefois menacée et aujourd'hui confortée, mène des actions quotidiennes car conduites à un juste niveau de proximité locale". La loi NOTRe a en effet inquiété un temps les élus du Département mais Jean-Pierre Marcon tempère : "si on est un temps soit peu astucieux, elle peut être aussi une belle opportunité pour nous d'explorer quelques champs du possible".

Quatre engagements "pour bâtir la Haute-Loire de demain"
"Tant que nous croirons dans la Haute-Loire et dans son potentiel ; tant que la liberté d'agir guidera nos projets ; tant que l'audace et l'ambition seront les maîtres-mots de notre action, alors nous réussirons ! ", a déclaré Jean-Pierre Marcon avant de prendre quatre engagements pour le département pour cette année 2016.

Le développement numérique, nouveaux services et levier économique
Le Département va investir dès 2016 plusieurs millions d'euros dans les collèges pour leur développement numérique. Les filières proposées, notamment à l'IUT du Puy, permettent ensuite d'alimenter l'activité et l'emploi local. Et deux entreprises altiligériennes étaient même à Las Vegas car à la pointe de la French Tech (lire).
Une des priorités en 2016 pour la collectivité, ce sera le développement du numérique. Pourquoi et quels en seront les principaux bénéficiaires ? Ça permet d'améliorer les services mais c'est aussi un levier économique ?

Développement économique : le cheval de bataille de Jean-Pierre Marcon
Le développement économique a toujours été le cheval de bataille de Jean-Pierre Marcon et il s'est engagé à le poursuivre en 2016, rappelant qu'une quinzaine d'entreprises ont déjà déposé pour 2016 des dossiers d'installation ou d'agrandissement. De quoi réjouir le Président surtout que "la Haute-Loire enregistre au dernier trimestre 2015 la plus forte augmentation de la masse salariale en Auvergne dans les entreprises privées".
Pour Jean-Pierre Marcon, le développement économique est aussi une réponse aux problèmes sociaux et c'est le principal pilier de la collectivité : "on développe des entreprises chez nous, on les fait venir dans un territoire considérés par beaucoup comme enclavé, donc tout ce que l'on peut amener en terme de développement économique, c'est bon pour la richesse du département et la création d'emplois".

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"La solidarité territoriale est un levier puissant pour rendre nos territoires encore plus attractifs"

-----Quelle collaboration demain avec la région et les autres collectivités ?
L'une des principales faiblesses du département de la Haute-Loire, c'est qu'il demeure enclavé et plutôt mal desservi. Laurent Wauquiez, le nouveau Président de la région Auvergne Rhône-Alpes, a fait campagne, en Haute-Loire en tout cas, en annonçant qu'il allait contribuer à développer les axes routiers du département, en particulier les nationales 102 et 88 (lire).
La collaboration entre le Département et la Région, mais aussi avec les autres collectivités locales, c'est l'un des enjeux majeurs de cette année 2016 ?

La précipitation des aides sociales toujours aussi préoccupante en 2016 ?
Enfin le président du Département s'est engagé à maintenir une "solidarité sociale forte dans nos territoires". Rappelons en effet qu'en y dédiant la moitié de son budget, c'est la mission première de la collectivité et pour Jean-Pierre Marcon, "ce rôle dans les solidarités humaines en est l'un des fondements". Qu'il s'agisse de faciliter l'autonomie des personnes âgées ou handicapées, de favoriser l'insertion des personnes en difficulté et de protéger l'enfance en danger, on voit bien qu'il ne s'agit pas de gestion administrative mais que c'est bien l'humain qui est au coeur de ces préoccupations quotidiennes.
Jean-Pierre Marcon, vous aviez fait état d'une situation particulièrement préoccupante à l'automne denier (lire), avec notamment un enfant sur 40 accompagné par la collectivité (soit 1 000 par an) et une augmentation de la participation financière du Département pour les Allocations Individuelles de Solidarité, à hauteur de plus de 60 % des 47,29 millions d'euros en 2015. Vous étiez inquiet face à la précipitation des aides sociales. Doit-on encore être alarmés en 2016 ?

Maxime Pitavy