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Incitation au terrorisme : les deux intéressés relaxés

, Mise à jour le 27/10/2015 à 16:19

Le 13 octobre dernier, huit personnes étaient convoquées devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay pour une affaire d'usage de stupéfiants sur fond de violence, détention d'armes et incitation à des actes terroristes. Pour ce dernier motif, seulement deux personnes étaient concernées : une jeune femme de 22 ans et un homme de 24 ans.

Pas de condamnation pour incitation au terrorisme
Ces deux personnes ont été relaxées. " Aucune infraction directe n'est constituée ", justifie le président du tribunal, André-Frédéric Delay en citant l'exemple de la photo du drapeau de Daesh publiée sur le profil Facebook de la jeune femme et accompagnée d'une phrase de Martin Luther King. L'homme a été reconnu coupable de détention et d'usage de stupéfiants. Il a donc écopé de huit mois de prison ferme avec une période de sursis mise à l'épreuve de deux ans. Il est également soumis à une obligation de soins, de travail ou de formation.

Une histoire famille
Le cousin de la jeune femme avait échappé de peu aux poursuites pour incitation au terrorisme à cause de la publication d'une photo extraite d’une vidéo de Mamadou Segpa sur son profil Facebook. Il est condamné à huit mois de prison avec sursis pour avoir trempé dans l'affaire de stupéfiants.
Le beau-frère de la jeune femme de 22 ans était lui aussi mêlé : une grenade et une arbalète avaient été retrouvées chez ses parents. Il écope de dix mois de prison ferme avec un sursis mise à l'épreuve de deux ans, une obligation de soin et de travail ou formation. Il lui est évidemment interdit de posséder une arme soumise à autorisation pendant une durée de cinq ans.

Les autres peines s'échelonnent entre 6 mois avec sursis à 18 mois ferme (pour stup et violences conjugales). Les scellés ont été confisqués sauf le matériel informatique.

E.J.